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- Pour nous contacter, participer à la vie de la CMRP,Dimanche 4 juin 2023, Paris et en visio, Assemblée générale de Religions pour la Paix.
Dimanche 11 juin 2023 à Strasbourg : Association Théodore - Jardins et spiritualités. association.theodore@gmail.com.
en video : L'Islam et la liberté de conscience.Cf ci-dessous Webinaires à revoir.
L'Islam et la liberté de conscience - Fondation de l'islam de France.
Si vous n'avez pas pu assister à ce Colloque en direct, il est visible en Replay sur la video de la Fondation de l'Islam de France ( cliquer )
Le Cri de la Paix, Religions et Cultures en dialogue, Rome 23 au 25 octobre 2022.
Avec Sant'Egidio. Autour de la guerre en Ukraine.
Video de l'Assemblée inaugurale, le 23 octobre 2022"
Frère Alois de Taizé : La prière comme source de paix. Cliquer.
- Vidéo de l'hommage-prière interconvictionnelle pour les victimes de la pandémie par l'association Agir pour la Fraternité.Paris 15e (cliquer)
- Mardi 5 février 2021 : vidéo-conférence :Fondacio, La dimension spirituelle des enjeux actuels, regards croisés ; juif, catholique, musulmane"> Revoir la rencontre du 5 février.
Enregistrement complet du Forum de Strasbourg sur le thème : Quelle place pour le discours religieux dans nos sociétés ? Les religions doivent-elles encore avoir droit au chapître ?( Cliquer )
Vidéo à revoir : Cultiver la paix avec Louis Massignon.
A lire : Bulletin de janvier 2023 de l'association Tibhirine, voeux.
Bulletin de mai 2022 de l'association Tibhirine .(cliquer)
le Bulletin d'octobre 2021 de l'association Tibhirine.(cliquer)>
le Bulletin d'avril 2021 de l'association Tibhirine.(cliquer)
le Bulletin de Decembre 2020 de l'association Tibhirine.(cliquer)
Nous vous recommandons des articles très intéressants à l'occasion du déconfinement dans:
le Bulletin de juin 2020 de l'association Tibhirine.
La Lettre du CERDI, de juin 2020.
Et les numéros précédents, en temps de confinement:
le Bulletin de mai 2020 de l'association Tibhirine.
l'Edition spéciale de la Lettre du CERDI ( Angers) sur le Coronavirus.
- 14 Mai 2020.
Le “Haut-Comité pour la Fraternité Humaine” invite tous les croyants à une prière pour l'Humanité le 14 Mai prochain contre le Covid-19. Il propose également d'observer le jeûne et de participer à des œuvres de miséricorde.
“Vatican News” :
Le “Comité” invite les croyants à ne pas oublier de nous adresser à Dieu lors de cette crise du Covid-19, « danger imminent menaçant la vie de millions de personnes dans le monde». C'est pourquoi il appelle « tous les humains partout dans le monde à s’adresser à Dieu en priant, en observant le jeûne, en faisant des œuvres de miséricorde et en L’invoquant – chacun là où il se trouve selon sa religion, sa croyance, ou sa doctrine – de mettre fin à cette pandémie, de nous sauver de ce malheur et d'inspirer aux savants les moyens permettant de découvrir un remède susceptible de réduire à néant cette pandémie. »
L'objectif, pour le “Haut-Comité pour la Fraternité Humaine”, est de contrer les répercussions de la pandémie dans différents domaines, sanitaire, économique et humanitaire.
Le Comité invoque donc Dieu « pour qu’Il sauve l’Humanité et l'aide à mettre fin à cette pandémie et qu’Il rétablisse la sécurité, la stabilité, la santé et la prospérité de façon à rendre notre monde, après la fin de cette pandémie, plus humain et plus fraternel qu’avant. »
Remarque : Le « Haut-Comité pour la Fraternité Humaine » est né de la signature, le 4 Février 2019, à Abou Dhabi, du « Document sur la Fraternité humaine, pour la Paix mondiale et la Coexistence commune » par le Pape François et le Grand Imam d'Al-Azhar, Ahmad Al-Tayyib, lors du voyage du Saint-Père aux Émirats Arabes Unis. Depuis les initiatives se sont multipliées pour faire connaître ce document fondateur.
Si vous n’avez pas sous la main des prières issues de votre propre religion ou doctrine,
voici 3 exemples de Prières – tirées des Écrits Sacrés Bahá'is – que vous pourrez lire
lors de cette “Journée de Prières” :
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« En son nom, l’Éminent, le Très-Haut, le Sublime. Sois glorifié, ô Seigneur, mon Dieu ! Toi qui es mon Dieu, mon Maître et mon Seigneur, mon soutien et mon espoir, mon refuge et ma lumière !
Par Ton Nom celé et vénéré, que nul ne connaît sauf Toi, je te demande de protéger le détenteur de cette prière de toute maladie et calamité, de toute malveillance (…).
Ô mon Dieu, protège-le aussi de toute douleur et chagrin, Toi qui règnes sur toutes choses.
En vérité, Tu as pouvoir sur tout. Tu agis selon Ton désir et ordonne selon Ton plaisir.
Ô Roi des rois, ô Seigneur de Bonté ! Ô Source de Beauté ancienne, de Grâce, de Générosité et de Libéralité !
Ô Toi qui guéris, Toi qui suffis à tout, Lumière de Lumière, la plus éclatante des Lumières ! Toi qui révèles chaque [Messager divin], Toi, le Compatissant, le Clément !
En ton infinie Miséricorde et en ta Grâce abondante, fais preuve de clémence envers le détenteur de cette prière, ô Bienveillant, ô Généreux, protège-le de tout ce qui répugne à son cœur et à son esprit (…) ».
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« Ô Toi, Dieu indulgent, Tu es le refuge de tous Tes serviteurs. Tu connais les secrets, rien ne t’échappe. Nous sommes tous faibles, Tu es le Puissant, l’Omnipotent. Nous sommes tous des pécheurs, Tu pardonnes les péchés, Toi, le Miséricordieux, le Compatissant.
Ô Seigneur, ne considère pas nos faiblesses. Traite-nous selon Ta grâce et Ta miséricorde. Nombreux sont nos défauts, mais infini est l’océan de Ton pardon, grande est notre indigence, mais manifestes sont les signes de Ton aide et de Ton soutien. Aussi, confirme-nous et fortifie-nous.
Que nos actes soient dignes de Ton seuil divin ! Illumine notre cœur, donne-nous des yeux qui voient et des oreilles qui entendent. Ressuscite le mort et guéris le malade. Accorde la richesse au pauvre, la paix et la sécurité à celui qui a peur. Accepte-nous dans Ton Royaume, éclaire-nous de la Lumière de Tes conseils.
Tu es le Puissant et l’Omnipotent, Tu es le Généreux, Tu es le Clément, Tu es le Bienveillant. »
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« Ô mon Seigneur, Tu sais de combien de souffrances et de calamités, de tribulations et d’afflictions, est entourée l’Humanité. Les épreuves et les infortunes s’attaquent à l’Homme telles des serpents. Il n’est pour lui ni abri ni refuge si ce n’est sous l’aile de Ta protection et de Ton assistance, de Ta garde et de Ta tutelle.
Ô toi, le Miséricordieux, ô mon Seigneur, fais de Ta protection mon armure, de Ton assistance mon bouclier, de l’humilité au seuil de Ton unité ma sauvegarde, de Ta tutelle et de Ta défense ma forteresse et ma demeure.
Préserve-moi de l’influence de mon ego et de mes désirs, et protège-moi de toute épreuve et maladie, difficulté et tribulation.
En vérité, Tu es le Protecteur, le Gardien, le Défenseur. Tu es celui qui suffit à tout, Tu es le plus Miséricordieux des miséricordieux ! »
______________________________
Calendrier 2011, 12 mois.
Une fiche de lecture
Profession Imâm
De Tareq OUBROU – Albin Michel 2009
L’essentiel me semble tenir page 43 « un de mes objectifs est qu’un musulman n’ait pas, ou plus, à choisir entre la pratique de sa religions musulmane et la citoyenneté française » et qu’il puisse ainsi « réaliser la double citoyenneté, céleste et terrestre ».
Ou encore, page 111-112, « Ce qui m’intéresse maintenant, c’est un islam pensé dans son monde actuel… C’est de préparer une doctrine pour les générations musulmanes futures, dans et pour un monde à venir. Voilà ce qui m’intéresse ! Penser l’objet de la foi et de l’éthique dans la culture occidentale, comme l’a fait le Coran avec la culture du moment coranique »
Ou encore, page 116 « il s’agit de répondre à cette double posture qui nécessite un grand écart : l’écoute confessante de la Parole de Dieu et l’exercice de l’intelligence pour saisir les significations du Texte qui en est la traduction écrite »
Et la dernière page ( page 216) synthétise son objectif
L’enjeu est essentiel car, il indique, page 197, que « seuls survivront spirituellement les musulmans qui savent modérer, adapter et négocier leur pratique avec la réalité de la société française »
*
De cet objectif émerge dans le chapitre 2 « Le monde de la laïcité et de la sécularisation » le concept de « sharia de minorité ». La sharia de minorité (page 40 et suivantes) est une théorie restreinte, qui prévoit un ensemble de méthodes permettant de suivre l’évolution de la société française et qui propose des outils méthodologiques, « une boîte à outils offerte aux imams, aux prédicateurs et aux muftis de France, …afin que s’élabore un discours qui favorise une religiosité intelligente et harmonieuse »
Cette sharia l’a amené à développer deux types de fatwa.
La fatwa positive, qui est la simple énonciation de l’application d’un texte (verset ou hadith) ou d’un canon déjà élaboré, « à condition que son contenu soit univoque et que le cadre juridique français et le contexte social le permettent »
Cette fatwa peut être positive commune quand elle concerne toute la communauté ou individuelle, et dans ce cas, elle cherche « à éviter la fracture sociale entre la vie du musulman au quotidien et son environnement sociétal ». « Cette dernière forme de fatwa affine, particularise, adapte, atténue, suspend ou annule la première fatwa, commune, selon les cas individuels qui se présentent »
« La fatwa négative par omission volontaire ou mutisme canonique principiel ». Elle consiste à s’abstenir d’énoncer certains contenus. « Elle peut aller jusqu’à développer une anti-fatwa et interdire et contrer des fatwas nuisibles répandues dans la communauté, des « boulets normatifs », encombrant la vie des musulmans, les empêchant de prendre un essor social, matériel et même spirituel » (p 43)
TO indique page 46 qu’il applique là la démarche coranique elle-même car les lois juridiques « sont venues répondre à un contexte précis qui s’est développé au long de vingt trois années » Il ajoute «Si certains regards n’arrivent pas à percevoir cela, c’est qu’ils sont conditionnés par un système de pensée qui, depuis très longtemps, est congelé et qu’il faudrait alors décongeler, fluidifier, et mettre dans le moule de notre condition contemporaine »
De façon générale, « toute loi doit rester au service de l’Homme, d’une façon ou d’une autre » (p 99) et il cite plusieurs fois Ibn Taymiyya qui disait « Si tu veux être obéi, demande ce qui est possible »
On retrouve dans ce jugement un élément qui court dans tout ce livre d’entretien, à savoir une critique assez dure d’une communauté musulmane qui peine à évoluer et qui reste prisonnière d’une tradition qu’elle ne comprend pas bien mais qu’elle applique. Il donne des exemples : le mariage (page 47 et 51)la dote (p 48) , les rapports entre l’homme et la femme ( page 57 et s), le fait pour chaque musulman de prendre ses responsabilités(page 71), le voile (p 81 à 85)
*
Un autre aspect important du livre est la condition de l’imam, la vie quotidienne de Tareq Oubrou lui-même, son itinéraire. Ceci est fortement évoqué dans le chapitre 1 sur « à la rencontre de Tareq Oubrou », au chapitre 5 « foi musulmane et raison critique : le rôle de l’imam » et le chapitre 7 « L’imam et le magistère ». De façon générale, il regrette la précarité de la situation matérielle de l’imam, le fait que la communauté lui demande beaucoup et sur tous les sujets et le considère trop peu, le manque de formation des imams et le fait qu’ils sont débordés. Sur sa vie, je retiens (page 183) « Moi, j’ai découvert la liberté ici, la dignité ici, la religiosité ici… et je suis redevable à la société française »
Il évoque aussi le rôle de l’imam dans les trois derniers chapitres « « portes ouvertes sur l’islam carcéral ch 8, », « les nouvelles générations de musulmans et le radicalisme ch 9 », et « L’imam face aux modèles républicains et multiculturaliste ch 10 »
*
Un troisième volet de ce livre traite du Dialogue inter religieux , dans le chapitre 6, pages 153 et suivantes. Les raisons du dialogue tout d’abord : il aime les gens, et l’injonction coranique Coran (13 :49).
Ce dialogue ne doit pas se faire contre les non-croyants ( p 154)
P 155 « … le dialogue inter religieux est d’abord une rencontre d’hommes et de femmes, d’individus, pas une rencontre des religions. Ce ne sont que des êtres humains qui dialoguent, traversés par des traditions religieuses certes différentes, mais partageant la même humanité, le même monde et généralement la même culture, la même condition sociale, la même langue et la même mentalité… »
Ce dialogue est important pour (p 156) « effacer cette image de la religion comme source de conflits qu’on a ici en Europe et notamment en France » et aussi afin de « fabriquer la paix entre les peuples, de contribuer à la paix civile des sociétés et d’éviter ainsi les conflits… »
P 159 « l’interreligieux comme éthique de l’altérité ».
Dans ce chapitre, il évoque l’exemple de Bordeaux, où le maire, Alain Juppé, vient d’installer un espace interreligieux (p 157) et son dialogue avec Mgr Ricard, évêque de Bordeaux. (p 160).
La fin de ce chapitre est marquée par l’évocation du conflit israëlo-palestinien (« qu’il faut éviter à tout prix d’importer en France »)
*
L’analyse faite ici reste très personnelle et j’ai sans doute omis de signaler des éléments importants du livre mais qui m’auront moins touché. Il ressort de ce livre un homme convaincu, qui travaille pour l’avenir en essayant de simplifier et faciliter la vie du français musulman, qui cherche à vivre pleinement dans son pays tout en pratiquant sa religion. Tareq Oubrou apparait comme un intellectuel, avec parfois un vocabulaire compliqué, mais surtout comme un homme simple et de coeur, ancré dans la vie et les soucis quotidiens des gens.
Fiche de lecture
établie par Patrice Obert, président de La fontaine aux religions
Le Christ autrement
Essai de théologie interreligieuse-
de Philippe LECLERCQ
Edition de l’Harmatan,2009
Difficile de parler du dernier livre de Philippe Leclercq. Difficile et pourtant indispensable.
Le parti pris est en fait démesuré : créer les conditions d’un dialogue plus facile avec le judaïsme et l’islam en partant d’une vision différente de ce qui est au cœur du christianisme, la personne même du Christ. Ce pavé dans la mare est lancé en page 169 qui ouvre le chapitre 5. Tout ce qui précède a pour but d’arriver à ce point central. Tout ce qui suit tient dans la conclusion qui succède directement à ce chapitre 5.
Le cœur est donc ce chapitre 5. 84 pages denses pour nous expliquer lumineusement que Jésus, l’homme, fils de Marie, n’est devenu le Christ, fils de Dieu, que lors de sa résurrection. Avec des néologismes d’une poésie totale. Tant que le Christ ne s’est pas révélé en Jésus, Jésus n’est que l’Insu de Dieu parmi nous. La Christité de Dieu se révèle pleinement dans le visage du ressuscité. Mais ce ressuscité, comme il est difficile de le reconnaître, même pour ceux et celles qui étaient ses amis. Il y faut du temps, la compréhension progressive des écritures, le long discernement lié à la relecture de ce qu’il a dit et fait, le long cheminement qui fait comprendre que derrière ce jardinier aperçu se profile le maître vénéré, le compagnon fabuleux, celui là même dont la vie et les mots étaient emprunts d’une si extraordinaire humanité pour les gens.
Ce long développement permet à Philippe Leclercq d’ouvrir une brèche phénoménale quand il dit « C’est en cela que nous pouvons dire en chrétiens que Jésus n’était pas le Christ » (p186). Puisque Jésus, homme, n’est pas le Christ révélé tant qu’il ne franchit pas la mort et la résurrection. De même que le Christ ressuscité, revêtu de la Christité de Dieu, dépasse largement le Jésus humain.
Voilà le cœur
Pour en arriver là, il aura fallu s’imprégner de ce qui précède. Ces 168 pages s’organisent en plusieurs développements.
Le premier est une réflexion extrêmement lumineuse sur les enjeux de l’interreligieux avec des phrases chocs.
Aller au bout de l’interreligieux nécessite que « les membres des différentes traditions relisent la particularité de leur propre démarche à partir du regard d’estime et d’interrogation des autres traditions en présence (p17).
« La frontière est au pays ce que la peau est au corps. L’une et l’autre se donnent à lire comme des lieux de fermeture, mais aussi comme des lieux d’ouverture » (p23)
« Il est plus réaliste et plus vrai d’apprendre à aimer avec sa tête et à réfléchir avec son cœur » (p31)
Avec les deux pages 48 et 49, dont on ne citera ici que quelques passages mais qui cernent la réalité essentielle de la rencontre interreligieuse « Le dialogue interreligieux contraint ainsi la raison à descendre du théorique au concret par une conversion de l’intelligence. C’est une démarche d’humilité qui impose le renoncement à la prétention d’élever la vérité au niveau du rationnel pur. Or la vérité n’est pas une raison à sauver, mais une vie à partager. » et plus loin (p49) « Faire le bon choix : comprendre plutôt que savoir, écouter plutôt que dicter, patienter plutôt qu’exiger…… Descendre de sa chaire de vérité pour aller à la rencontre de la chair de l’autre, qui est le lieu de sa vérité… puisque tout est grâce… »
Le second développement préliminaire est une réflexion sur la notion de « vérité ».(chapitre 2). Pour résumé, disons qu’il y a d’un côté la vérité du savoir, l’adéquation entre le mot et la chose, ce que Philippe Leclercq appelle « le pôle de l’adéquation binaire » ; et de l’autre côté, la vérité du discernement, d’une construction progressive, de l’expérience, ce qu’il nomme « le pôle de la symbolisation temporelle ». Comme illustration, notre monde occidental s’est fait le champion de la vérité-savoir. Philippe Leclercq interroge alors chacun des monothéismes dans son rapport à la vérité.
Le troisième développement est double et commence à nous perdre. Nous voici d’abord partis, au chapitre 3 « le parcours originaire », sur la trace des patriarches, Abraham, Isaac et Jacob. Passionnant ! On retrouve le sens subtil de Philippe Leclercq pour éclairer les textes sous un regard nouveau. Précision des termes, poésie des images, avec cet attachement qu’il a, et qu’il nous fait si bien partager, pour Jacob. Il avait déjà consacré 55 pages à Jacob dans son précédent livre « Comme un veilleur annonce l’aurore » paru en 2006 à l’Harmattan. Avec cette notation finale « la parole de Dieu au fil du temps tisse notre vie sur la trame de l’histoire, histoire sainte et histoire humaine tout à la fois », notation qui nous renvoie indirectement au statut de la vérité évoqué précédemment.
L’autre axe de ce troisième développement tient à une longue tirade sur « le sang versé » qui constitue le chapitre 4. On ne sait plus trop où on va car la question de la page 157 reste en suspens. Patience, on aura la réponse à la page 203.
C’est alors que Philippe Leclercq fait se rejoindre dans une brassée ces différents préliminaires pour entamer le fameux chapitre 5.
Au passage, quelques mots forts happés
Sur la virginité « Rattacher la visée du dogme de la virginité à la christité de Dieu plutôt qu’à la personne de Jésus permettrait un recentrement sur l’essentiel de ce qui s’accomplit » (p 199) (propos assez iconoclastes mais tellement attendus de notre époque scientifique).
« Dieu féconde l’humanité par une parole qui se donne à recevoir comme un baiser, pour que cette parole, en pénétrant jusqu’au cœur, redonne à l’humanité un corps nouveau (p202)
« La logique humaine est d’engendrer par le sexe, dans la chair et le sang, tandis que Dieu n’engendre pas par le bas, mais par la parole qui sort de la bouche (p 202).
« …les textes nous donnent à comprendre que la finalité ultime de sens pour la vie de l’homme est au-delà de l’horizon de la loi du sang » (p 205). C’’est ici la réponse au chapitre 4. Ce faisant, Philippe Leclercq met en œuvre dans son propre livre le processus de la vérité-discernement qu’il exposait plus haut. Le lecteur comprend peu à peu, en s’imprégnant, en acceptant de ne pas tout visualiser du premier coup. Cheminement qui est celui de la foi et celui de l’humanité. Faire confiance, progresser et discerner peu à peu quand les écailles tombent des yeux.
Puis on bascule dans la conclusion. En quelques pages, Philippe Leclercq renvoie chacun à sa tâche :
Les juifs, qu’ils choisissent entre sionisme et judaïsme en faisant retour sur la figure de Jacob/Israël !
Les musulmans, qu’ils aménagent un espace d’interprétation s’ils ne veulent pas que « leur construction religieuse vole en éclat sur la pierre d’achoppement irréductible de la Trinité chrétienne » !
Les chrétiens ( d’ailleurs, il devrait plutôt ici parler des catholiques), qu’ils préfèrent l’amour à l’idéologie, qu’ils soient « dans le monde et non face au monde », qu’ils cessent de défendre « un supermarché du salut » et qu’ils découvrent rapidement un vaccin contre « le pouvoir hiérarchique, le dogmatisme et le moralisme ».
Peut-être, peut-être, mais est ce le propos, a-t-on envie de crier à Philippe Leclercq ? Il nous avait emmenés si loin, si haut !
Revenons au cœur et dessinons la vraie conclusion, celle qui reste à écrire. Si le Christ se dit autrement, avec les termes qu’emploie Philippe Leclercq, si Jésus n’est pas le Christ, selon la façon dont il présente l’Insu de Dieu qui ne révèle sa Christité que dans la croix et la résurrection, alors, qu’en disent nos amis juifs et musulmans ? Ce livre se termine en fait par un appel aux juifs et aux musulmans (sans d’ailleurs exclure les athées grâce à un lecture, encore une fois lumineuse, de l’Evangile du fils prodigue) qui veulent discuter avec les chrétiens, et ils sont nombreux. Vous, vous qui croyez en un Dieu unique, comment entendez vous l’appel de Philippe Leclercq, comment lisez vous sa démarche audacieuse, comment répondez vous à son invitation au dialogue ? Ce sont leurs réponses qui écriront la vraie conclusion de ce livre proprement révolutionnaire.
Fiche de lecture
établie par Patrice Obert, président de La fontaine aux religions
LE CORAN DECHIFFRE SELON L’AMOUR
de Khaled ROUMO
Editions Koutounia
L’amour est un : Khaled Roumo a fait le pari difficile, en ce siècle de raison et d’indifférence envers l’humain, de nous parler d’amour. Il a choisi de nous en parler en nous invitant à un voyage plein de poésie mais aussi d’érudition à travers les lettres du Coran. Dès le début, (pages 13 et 14), il nous livre un système de transcription et chaque sous-chapitre, qui identifie des aspects de l’amour, s’accompagne d’une référence à un ou plusieurs groupes de lettres renvoyant à la même racine mais se déclinant en sens différents, voire parfois opposés. Il nous donne la clé de sa lecture en fin de parcours, en page 159 « en résumé, le jeu des racines, leur richesse sémantique, le lien de parenté qu’elles maintiennent entre des réalités proches ou opposées et la manière dont le tout se déploie, dans le contexte coranique, démontre, encore une fois, que l’amour est un – même s’il varie d’une personne à l’autre et chez la même personne – selon l’accueil qui lui est réservé ».
Faille ontologique et faillite civilisationnelle : Impossible de résumer cet hymne à l’amour, cet hymne aux manifestations de l’amour, qui débordent des sourates du Coran. N’hésitez pas à vous reporter à la table des matières. La seconde partie, qui est le cœur de ce livre, court de la page 59 à la page 209 et décrit, comme son titre l’indique, « les facettes infinies de l’amour ». Au cœur de ce long cheminement, la page 102 m’a livré une clé que je voudrais vous faire partager. « Faille, faillite, perfection : Les bouleversements internationaux qu’activent actuellement nos débats, trahissent la faillite de nos sociétés ; et cette faillite traduit une défaillance d’amour. Mais alors quel est cet amour qui serait capable de nous sortir de telles impasses ? Comment le régénérer ? Dans le verset coranique (Coran 41, 53), il est question d’extériorité (horizons) et d’intériorité (intimité). Et entre les deux dimensions se creuse une faille dont est faite la condition humaine ! En réalité cette faille n’est pas fonction d’une diversité quelconque (ethnique, religieuse, sexuelle, générationnelle, sociale…) ; elle est plutôt la traduction d’une rupture de soi à soi, d’une distance ontologique. »
Oubli – Rappel : J’y vois le cœur du message de Khaled Roumo. L’humain s’est coupé de lui-même, en oubliant Dieu, son Créateur. Il nous le redit page 68 « La beauté est un hymne au Créateur ! Et si notre époque est désenchantée, c’est parce qu’elle manque d’émerveillement, conséquence inévitable d’une rupture avec Celui qui préside à l’invention de la beauté, à son maintien et à son renouvellement : « Ils ont oublié Dieu : et du coup, Dieu leur a fait oublier qui ils sont » (Coran 59, 19) ». Et page 79 « L’acte d’adorer est le but ultime de la création des humains et des esprits ». Notre société oublie Dieu et se perd, telle est la mise en garde que nous adresse l’auteur. Mais il ne nous laisse pas sur ce constat triste. Il nous donne les outils pour nous retrouver en comprenant mieux combien le Coran est le livre par lequel Dieu, « Celui qui interfère entre l’être humain et son propre cœur (p84) », n’en finit pas de nous inviter à Le lire.
Une lecture à mille voix : Car l’Islam est né sous le signe de la lecture, nous indique l’auteur en page 47. «: Répétons que le nom de son livre fondateur est qur’ân, ce qui veut dire entre autres, lecture ! de même, le premier mot de la révélation coranique est une injonction à la lecture : Iqra’, lis, à l’impératif ». Et Khaled Roumo lit pour nous, lit avec nous et nous pénétrons peu à peu dans cette lecture à mille voix, nous enchantant de ce voyage entre les sons, les consonnes et les voyelles, un peu « sonnés » sans doute de cette diversité tourbillonnante, un peu ahuris devant le savoir si précis, si sensible de l’auteur et devant la facilité trompeuse avec laquelle il exprime chaque nuance, tant en arabe qu’en français.
Ainsi, le ton est donné dès la page 8 « la racine bada’a (créer des merveilles) se transforme en ‘abada (adorer) ! Si bien que, le matériau lexical commun aux deux racines (BD’/’BD) rétablissant le lien sémantique entre les deux termes, nous fonde à dire « seules les merveilles suscitent l’adoration ! ou encore : l’émerveillement en soi est un acte d’adoration. » Ainsi des deux racines FKR/KFR qui jouent sur les deux verbes réfléchir et renier (ou enfouir), ce qui revient à dire que le kufr, reniement, c’est l’enfouissement des fruits du fikr, la réflexion (page 88/89). Ainsi « la même racine KLM suggère en arabe, la parole et la blessure » (p 109), ce qui lui fait dire « l’amour naît dans cette faille qui représente une blessure d’amour, kalm, kulûm au pluriel, par laquelle s’insinue la parole Kalima : nom de Jésus dans le Coran, Kalimatu’l-Lah, Verbe de Dieu »(p 111). Et ainsi de suite…
Hymne à l’universel : l’auteur cite bien sûr souvent le Coran, des auteurs soufis, mais aussi de nombreux auteurs s’inscrivant dans d’autres traditions, chrétienne, hindoue et aussi des romanciers, plus souvent athées, car Khaled Roumo est avant tout un poète, comme il se définit en 4ème de couverture.
N’hésitez pas à ouvrir ce livre rare et à vous laisser surprendre. Chacun s’arrêtera sur un sens qui réveille en lui une émotion, un souvenir, un regret, une espérance. Chacun sera séduit par cette façon si libre et si rigoureuse en même temps de jouer avec les significations des mots.
Dans une dernière partie, l’auteur nous parle de « L’amour à l’œuvre ». C’est l’occasion pour lui de nous donner le sens universel de l’islam (unicité de Dieu et de l’espèce humaine, diversité de la création, dualité), [on notera page 221 : Le mal voile la face de ce qui est différent pour en altérer le sens et le transformer en différend], de différencier l’islam spirituel, l’islam universel et l’islam historique. Nous retrouvons (page 202) Khaled Roumo en fervent acteur du dialogue interreligieux : « Etant donné les similitudes de cet itinéraire avec celui d’innombrables chercheurs du vrai, issus d’autres communautés religieuses ou non, il serait absurde d’assimiler l’islam – dans son acception spirituelle- à une religion définie par de simples caractéristiques socio-historiques.»
L’être d’abord : Khaled Roumo n’ignore pas le poids du présent. En page 252, il rappelle que Modernité et Ouverture des portes de l’ijtihad (l’interprétation) sont deux nécessités posées devant l’islam contemporain. Mais il nous met en garde page 262 « Le danger réel n’est pas l’affaiblissement ou la mort des religions en tant qu’institutions, mais plutôt le peu de valeur accordé à l’être humain. Contrairement à ce qui est reçu dans certains milieux religieux, cette mort du sujet n’est pas le fait exclusif de l’athéisme mais plutôt d’une certaine idolâtrie qui mine l’esprit humain. Et cette maladie gît d’une manière occulte ou latente dans l’expérience religieuse elle-même… Autrement dit, désobéit à Dieu celui qui croit y obéir en excluant les autres du champ de l’amour divin ».
Khaled Roumo termine ce bel ouvrage sur une sorte d’appel inquiet « La question demeure : comment faire face à notre faillite en amour, cause de nos maux, que les mots seuls ne sauraient jamais résorber ? » Appel qui s’adresse à chacun de nous, croyants comme incroyants.
Qu’il sache que ses mots, en tous cas, nous auront aidés à mieux comprendre la Source qui l’anime.
L’HISTOIRE DE LA FÊTE DE VAÏSAKHI
PROGRAMME DU SECOND SEMESTRE
CONNAISSANCE DES RELIGIONS
COURS : Marie-Thérèse URVOY, Le Coran : étude et lecture, (2è semestre, mardi 16h15-18h00, option ISTR pour la Faculté de Théologie).
COURS : Bernadette ESCAFFRE et Monique Lise COHEN, Approche du Judaïsme, ( 2e semestre, lundi 18h15-20h00).
SESSION : Moïz RASIWALA, Introduction à l’Hindouisme, 27-28 mars 09. 9h30/12h30-14h00/17h00.
SCIENCE DES RELIGIONS
COURS : Pascale MANUELLO, Les religions premières, ( 2e semestre, jeudi, 18h15-19h45,)
SESSION : Marie-Claude LUTRAND, Aspects des mutations culturelles contemporaines, 5-6 mars 09 (à la Faculté de Philosophie, Master Éthique & Société). 9h30/12h30-14h00/16h00.
SESSION : Bernard UGEUX et Marie-Claude van den BOSSCHE, Sexualité et religions, 25 avril 09, (avec des intervenants de différentes traditions religieuses). 9h30/12h30-14h00/17h00.
Site : www.ict-toulouse.fr
THEOLOGIE DES RELIGIONS
COURS : Bernard UGEUX, Missiologie, ( 2e semestre, mardi, 10h30-12h15).
COURS : Jean-Jacques ROUCHI, Le document Nostra Aetate (Vatican II, sur les religions) revisité à partir de l’actualité, ( 2e semestre, mercredi, 16h15-18h00).
Partenariat avec le centre Notre-Dame de TEMNIAC
Bernard Ugeux, Comment interpréter la montée des intégrismes et des fondamentalismes religieux ? 28 mars 09.
Arlette Fontan, L’expérience mystique dans les religions, 16 mai 09.
LA FRATERNITÉ
partagée par treize voix religieuses
Une même estime pour l’homme,
Fascicule vendu au prix de 7€50 (frais de port compris)
à commander à :
Comité interreligieux
de la Famille franciscaine de France
27 rue Sarrette 75014 Paris
06 23 70 91 21
comite-interreligieux@franciscain.net
Lorsque au mois de mars 2003, le comité interreligieux de la famille franciscaine de France fut fondé, nous ne pouvions imaginer que nous irions aussi loin dans la réflexion et le partage communs.
Après trois années de tâtonnements, durant lesquelles nous avons pris le temps de nous apprivoiser, de nous connaître, de tisser des liens d’amitié, nous avons jugé que le moment était venu pour échanger autour de thèmes qui nous interpellaient, en nous appuyant sur nos traditions et nos Ecritures respectives.
Depuis deux ans, nous travaillions sur un sujet qui nous tenait à cœur : la fraternité, thème essentiel à la spiritualité franciscaine.
Ce livret n’est pas le fruit du hasard. Il est le résultat de la rencontre et du partage de treize personnes qui s’apprécient et sont toujours heureuses de se retrouver.
Au fur et à mesure de nos discussions, parfois un peu vigoureuses, mais en restant toujours respectueux envers l’autre – nous pouvons parler de « correction fraternelle » - , nous avons pensé que l’expression de cette richesse devait être retransmise au-delà de notre groupe.
St François disait : « Dieu m’a donné des frères à aimer » ; dans la Bible, il est écrit : « tu aimeras ton prochain comme toi-même.»
La fraternité est le lien qui nous unit les uns aux autres. Elle est notre force lorsque nous nous découvrons à travers nos partages. Elle anime la vie de notre groupe. La foi exprimée par chacun d’entre nous renforce notre propre conviction religieuse.
Dans les textes qui suivent, vous retrouverez tout ce qui nous fait vivre.
Nous souhaitons que ce document aide chaque lecteur à approfondir sa conception de la fraternité, en ayant une meilleure compréhension de la vie spirituelle des autres croyants.
Pour le comité interreligieux
de la famille franciscaine
Josette Gazzaniga
ISTR- Toulouse - PROGRAMME 08-09 ,
Institut de Science et de Théologie des Religions de Toulouse.
EVENEMENTS
Mardi 30 septembre 08, à 20h30. Conférence de rentrée : Hindous, chrétiens et sikhs dans l'Inde d'hier et d'aujourd'hui. avec Catherine Clémentin et Denis Matringe, en partenariat avec les éditions Albin Michel. Salle Léon XIII, 31, rue de la Fonderie.
24 (9h30-18h00) -25 (9h00-13h00) janvier 09, Colloque ISTR en partenariat avec la Chaire Jean Rodhain (Faculté de Théologie) et l’Arche de Jean Vanier : Fragilités interdites ? Plaidoyer pour un droit à la fragilité, à l’Universités des Sciences Sociales.
CONNAISSANCE DES RELIGIONS
Premier semestre
COURS : Olivier CARREROT, Initiation à la civilisation chinoise, ( 1er semestre, lundi 18h15-20h00).
CYCLE DE CONFERENCES : Bernard UGEUX (coordinateur) L’expérience mystique dans les traditions religieuses, Jeudi 9, 16, 23 octobre et 13, 27 novembre, 11 décembre 08, 18h30-20h00.
Inscription obligatoire à l’ensemble du cycle.
SESSION : Jean MONCELON, Voyage spirituel et Guide intérieur dans le christianisme et l'islam. 5-6 février 09, (proposée dans le cadre des multisessions de la Faculté de Théologie). 9h00/12h00-14h30/17h30.
Second semestre
COURS : Marie-Thérèse URVOY, Le Coran : étude et lecture, (2è semestre, mardi 16h15-18h00, option ISTR pour la Faculté de Théologie).
COURS : Bernadette ESCAFFRE et Monique Lise COHEN, Approche du Judaïsme, ( 2e semestre, lundi 18h15-20h00).
SESSION : Moïz RASIWALA, Introduction à l’Hindouisme, 27-28 mars 09. 9h30/12h30-14h00/17h00.
SCIENCE DES RELIGIONS
Premier semestre
SESSION : Marie-Claude LUTRAND, La médiation interculturelle, L'attitude de médiation: un "art de l'être avec", 4 et 5 décembre 08, 9h30/12h30-14h00/17h00.
Second semestre
COURS : Pascale MANUELLO, Les religions premières, ( 2e semestre, jeudi, 18h00-19h45, commun avec la Faculté de Lettres : premier cours le 29 janvier 09 !)
SESSION : Marie-Claude LUTRAND, Aspects des mutations culturelles contemporaines, 5-6 mars 09 (à la Faculté de Philosophie, Master Éthique & Société). 9h30/12h30-14h00/16h00.
SESSION : Bernard UGEUX et Marie-Claude van den BOSSCHE, Sexualité et religions, 25 avril 09, (avec des intervenants de différentes traditions religieuses). 9h30/12h30-14h00/17h00.
THEOLOGIE DES RELIGIONS
Premier semestre
COURS : Bernard UGEUX, Théologie chrétienne des religions, ( 1er semestre, mardi 10h30-12h15).
COURS : Gérard REYNAL, A la rencontre de quelques pionniers du dialogue interreligieux, option ISTR pour la Faculté de Théologie, ( 1er semestre, mardi 18h15-20h00). Attention, le premier cours est remplacé par la conférence de rentrée à 20h30.
Second semestre
COURS : Bernard UGEUX, Missiologie, ( 2e semestre, mardi, 10h30-12h15).
COURS : Jean-Jacques ROUCHI, Le document Nostra Aetate (Vatican II, sur les religions) revisité à partir de l’actualité, ( 2e semestre, mercredi, 16h15-18h00).
Pour le Certificat d’Etudes Religieuses et Théologiques (CERT), consulter le livret des études.
Partenariat avec le centre Notre-Dame de TEMNIAC
Bernard Ugeux, Comment interpréter la montée des intégrismes et des fondamentalismes religieux ? 28 mars 09.
Arlette Fontan, L’expérience mystique dans les religions, 16 mai 09.
ISTR, 8 place du Parement, 31000 Toulouse, 05 61 36 81 22, istr@ict-toulouse.fr,
Site : www.ict-toulouse.fr Programme à télécharger.
Groupe Inter-religieux pour la Paix 93
Saint-Denis 15 janvier 2008
Interreligieux et laïcité
Feuille de route pour une action commune
Religion et laïcité ne sont pas incompatibles, à condition de s’entendre sur le contenu des termes.
Les religions sont liées structurellement à l’absolu de Dieu. C’est pourquoi elles se prêtent à toutes les entreprises de récupération idéologique. Il y a donc une distinction à faire entre la dynamique religieuse elle-même et les usages détournés que l’on en fait, qui sont des perversions.
La perversion de la religion est dans sa réduction à une fonction strictement utilitariste au plan humain :
- pour les puissants, la religion ne peut pas être une légitimation du pouvoir en vue de la réalisation d’ambitions personnelles ;
- pour les pauvres et les faibles, la religion ne peut pas être une consolation illusoire qui incite à l’acceptation de conditions de vie indignes ;
- pour les craintifs, la religion ne peut pas être un réconfort sécurisant qui conduise au repli dans des groupes fermés, hostiles à toute altérité ;
- pour l’intelligence, la religion ne doit pas être un carcan intellectuel qui empêcherait l’homme de prospecter dans tous les domaines inconnus du savoir ;
- pour la volonté, la religion ne doit pas être un obstacle à la créativité, empêchant l’homme de gérer l’univers et d’aménager ses conditions d’existence ;
- pour tous, la religion ne doit pas être un étouffoir d’humanité en se réduisant à la compensation sacralisée d’une frustration.
Et pourtant, par sa référence à une altérité radicale, la religion interroge l’homme en profondeur dans sa volonté de puissance, ses limites, ses peurs, ses relations à l’autre et au monde, sa capacité à connaître et à maîtriser ses conditions de vie. Mais nous pensons que la religion n’est à la hauteur de sa réalité que lorsqu’elle se fait interrogation suggestive plutôt que censure et interdit.
D’un mot : la religion se pervertit lorsqu’elle s’érige en instance de pouvoir et de contrôle immédiat des conduites individuelles et collectives. Au contraire, la religion est fidèle à elle-même et au Dieu auquel elle renvoie lorsqu’elle se présente à l’homme comme force de proposition et suggestion de sens, à niveau personnel comme au plan relationnel. La dimension institutionnelle de la religion est au service de cette force de proposition et ne peut aller au-delà. Nous pensons que la normativité religieuse ne découle pas du corps religieux lui-même, mais seulement de la personne qui, face à la proposition de sens qui lui est faite, prend la liberté de se déterminer raisonnablement elle-même en fonction de ce qu’elle estime juste.
C’est en cela que la religion n’est pas antinomique par rapport à la laïcité.
Car dans le cadre de la laïcité, l’Etat ne nie pas le fait religieux en tant que tel, mais décide de ne reconnaître et de ne financer aucun culte, tout en réaffirmant la liberté de pensée, d’expression, d’association et de culte. La laïcité pose ainsi un principe d’indépendance de la société dans son travail d’organisation et dans son devenir collectif. En même temps, la laïcité garantit aussi la liberté individuelle en faisant barrage à l’ingérence directe du religieux dans la vie sociale : nul ne peut être inquiété ou subir de contraintes pour des questions religieuses.
Cependant, la séparation de l’Eglise et de l’Etat s’est produite à un moment historique où tous les membres de la société, religieux ou laïques, participaient de la même manière à des réseaux de sens collectifs et structurants. Qu’il s’agisse de la religion, de la patrie, d’un idéal de classe sociale ou d’un idéal de prospérité matérielle, il était entendu que la vie individuelle ne pouvait avoir de sens qu’au regard d’une destinée collective, quelle qu’elle soit. La valeur de l’individu était dans sa capacité d’agréger ses propres richesses personnelles à un ensemble qui le dépassait. Il y a plus dans le « tous » que dans « l’unique ». C’est le fondement de la démocratie au plan politique et de la cohésion sociale au plan national.
Or aujourd’hui, nous sommes sortis du monde fédérateur que constituaient la chrétienté et les grandes idéologies porteuses. L’épanouissement individuel concurrence directement l’utilité publique. L’intérêt individuel prédomine et s’exprime de manière ambivalente : dans le registre de la puissance, chacun voudra convaincre l’autre de son génie propre dans un domaine particulier, fût-il des plus restreints. Chacun rêve d’accéder à une position monopolistique par rapport à autrui. Dans le registre de la frustration, chacun revendiquera pour soi-même un statut de victime innocente et impuissante, comme pour mieux légitimer l’élimination de l’autre, diabolisé en bourreau coupable et tout-puissant. Le narcissisme de chacun postule ainsi la présence de l’autre, requis comme témoin du triomphe de la puissance individuelle ou de l’innocence de l’impuissance individuelle ou d’un groupe particulier. Le besoin de l’autre à des fins narcissiques est aujourd’hui le seul rempart contre l’éclatement social. Car en dehors de cet « usage » réducteur, l’autre n’est plus qu’un concurrent à éliminer.
Dans ce contexte largement conflictuel, la laïcité a sainement posé en France un principe de tolérance et de respect de chacun qui sauve théoriquement la culture de tout arbitraire idéologique et de toute violence individuelle. La laïcité se présente en cela comme un cadre juridique neutre garantissant à tous des conditions de vie possibles. Mais devant la fuite en avant de l’individualisme le plus exacerbé, devant la frénésie du gain, du matérialisme et du consumérisme, la laïcité, en raison même du cadre de neutralité idéologique qu’elle impose, semble mal outillée pour proposer des modèles renouvelés de valeurs individuelles et plurielles, aptes à produire de nouvelles synergies au cœur même de nos cultures diversifiées.
C’est à ce niveau que la religion peut avoir un rôle à jouer, à la condition impérative que ce rôle soit différent de celui du passé. Entre le contrôle omniprésent de la religion sur la société et la simple relégation du religieux dans la sphère du privé, n’y a-t-il pas de place pour une tierce voie constructive pour tous ? Nous pensons en particulier que l’interreligieux a modestement une carte à jouer puisque le dialogue interreligieux développe structurellement l’ouverture aux modes de pensée et de pratiques des autres traditions, dans une confrontation respectueuse, à la fois gratifiante et exigeante.
Nous pensons que la paix ne pourra se construire qu’en oeuvrant concrètement dans le sens de l’évolution qui se dessine. Nous pensons aussi qu’à niveau fondamental, la paix ne triomphera pas d’une lutte ouverte contre les forces contraires. Le bien ne doit pas se faire plus fort que le mal. Car dans une dialectique d’opposition frontale, chacun des opposants finit par faire sienne la stratégie de domination violente du mal. Il ne s’agit donc pas de con - vaincre l’autre à coups d’arguments probants, mais de s’investir concrètement dans un travail positif et constructif. Et ce travail commence par la conversion de son propre regard sur la réalité de l’autre. Car ce serait trop peu encore que de reconnaître le droit de l’autre à l’existence. Il faut aller jusqu’à faire renaître en soi l’estime pour l’autre par la reconnaissance assumée de sa particularité, de son mérite, de son honnêteté. Cela suppose que les uns et les autres travaillent durement à l’assainissement de leur propre démarche. Sur ce chemin, on ne peut qu’avancer ensemble, et au rythme du plus lent et du plus faible. Le plus violent est en réalité le plus faible et le plus lent. Mais à travers et au-delà de sa violence, c’est la part de dignité de l’autre qui doit être entendue et reconnue.
C’est dans cette perspective que le GIP 93 souhaite entreprendre une action modeste auprès des jeunes, en collaboration avec les réseaux scolaires existants.
Il ne s’agit pas de prêcher une idéologie de la paix, et certainement pas une idéologie religieuse, fût-elle positive dans son intention. Cette tentative relèverait encore de la perspective religieuse ancienne d’influence directe sur les consciences au nom d’une certaine idée du bien collectif.
Il s’agit de proposer des thématiques de réflexion susceptibles de produire de la créativité expressive et artistique. Et nul ne peut préjuger à l’avance ni de la forme, ni du contenu des œuvres à produire.
Enquête en vue du colloque :
"Nos valeurs et notre identité européennes communes"
Rovereto (Italie) 22-25 mai 2008
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ISRAELIENS ET PALESTINIENS
« D’UNE SEULE VOIX, LA TOURNEE FRANCAISE »
Projection du film et concert exceptionnel au conservatoire de Sarcelles.
L’association sarcelloise d’amitié franco-algérienne (l’ASAFA), le consistoire israélite d’Ile de France de sarcelles et la ville de Sarcelles sont heureux de présenter la projection événement du film
« D’une seule voix "pour la paix
ainsi que deux artistes venu d’Israël « Hezy Levy »
et de Palestine « Atef Okasha ».
Le Dimanche 2 Décembre 2007 à 15h. (Entrée gratuite)
CONSERVATOIRE DE MUSIQUE (avenue pierre Langevin 95200 Sarcelles)
L'Association "ARTISANS DE PAIX"
TRAVAIL INTERSCRIPTURAIRE 2007 - 2008
La fête de Baïsakhi
WAHE GURU JI KA KHALSA WAHE GURU JI KI FATEH
Notre pureté appartient à Dieu. Notre victoire appartient à Dieu
Gurdwara Singh Sabha Paris
16-18, Rue de la Ferme, 93000 BOBIGNY
Tél : 01.41.50.28.25
Derniers textes publiés
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Les religions monothéistes et leur Livre
Le M.I.R.C
organise un cycle de rencontres sur
Le GROUPE DES DOMBES.
I.- "Les origines et l'abbé Paul Couturier", le vendredi 31 mars;
II.-"Du début jusqu'au Concile Vatican II"; le vendredi 28 avril;
III.-"La période récente", le vendredi 12 mai;
IV.- le mercredi 7 juin, avec la participation du père Bernard SESBOUE, s.j. et du pasteur Michel LEPLAY, anciens co-présidents.
Thèmes :
la session de l'été 2005,
le dernier document publié "Un seul maître",
la situation actuelle et les perspectives d'avenir.
de 18 h à 20 h à l'Espace Bernanos - Auditorium -
4, rue du Havre - 75009 Paris
Entrée libre - participation souhaitée
Les trois premières séances du cycle "Groupe des Dombes" se sont déroulées devant un auditoire fidèle, en présence de religieux et théologiens catholiques et protestants qui ont pris une part active aux débats. L'historique a permis de retracer les origines protestantes et anglo-saxonnes du mouvement pour l'unité des chrétiens, la vie et l'engagement de l'abbé Couturier, le démarrage du Groupe avec des catholiques lyonnais et des pasteurs suisses puis le travail de +en+ approfondi du Groupe... jusqu'au dernier document publié pendant la Semaine de l'unité de janvier 2005 "Un seul maître", objet de la prochaine rencontre du 7 juin, animée par le père jésuite Bernard Sesboüé et le pasteur Michel Leplay, anciens co-présidents.
Lire la Bible
à la lumière de la tradition juive
Une semaine de formation où des chrétiens expérimentent
la richesse de la bible lue avec des amis juifs et chrétiens
du jeudi 27 avril 2006 (18h)
au mardi 2 mai 2006 (16h)
à l’Abbaye de St-Jacut-de-la-Mer (22)
Semaine proposée par le SIDIC — Paris
Service Information Documentation Juifs Chrétiens
avec la participation d’amis juifs :
Rabbin Philippe Haddad, Michel Elbaz
et d’amis chrétiens :
Sœur Louise-Marie Niesz, Père Michel Berder,
Père Jean-Claude Bardin, Yvonne Schneider-Maunoury
Renseignements et inscription à :
L’Abbaye
BP 1 – 22750 Saint-Jacut-de-la-Mer
Tel. 02.96.27.71.19
Fax. 02.96.27.79.45
Courriel : abbaye.st.jacut@wanadoo.fr
Site : www.abbaye-st-jacut.com
Dimanche 20 Novembre 2005 de 14h00 à 17h30 Au CISED (Asso. M de Certeau),
5 rue de liberté à St. Denis(Métro Saint-Denis Université)
Nous discuterons le thème suivant :
Les peurs qui traversent notre société
Commission Education à la Paix , Paris , 2005
Fiche établie par Marie LEMESLE et traduite en anglais par Mehrézia MAIZA
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ECOLE PUBLIQUE ET PLURALITE RELIGIO-CULTURELLE
en France
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CONSTAT ACTUEL
La société française actuelle est composée de citoyens de diverses origines, et notamment issus d’immigrations récentes ( Maghreb, Afrique Noire, Asie). La présence, la rencontre et la coexistence à l’Ecole Publique de jeunes de cultures variées et parfois héritières de conflits pose de nouveaux défis à cette institution qui repose sur une tradition de neutralité républicaine.
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ELEMENTS D’ANALYSE
Quelques repères historiques et institutionnels
- Depuis la Révolution (1789), l’Ecole a une mission d’instruction publique au service de la République, inculquant des valeurs avant tout de civisme et de morale laïque, c’est à dire universelle, a-religieuse et excluant les particularisme culturels régionaux ou autres ( voir les textes de Condorcet)
- Se développant en réaction contre l’emprise de l’Eglise catholique sur l’enseignement dans l’Ancien Régime, cette Ecole conçue comme libératrice reçoit son cadre juridique par la loi du 22 mars 1882 qui lui permettra d’asseoir, par la suite en référence à la loi de Séparation de l’Eglise et de l’Etat de 1905, sa neutralité au niveau des enseignants et des enseignements.
- La loi du 15 mars 2004 sur l’interdiction du port par les élèves de signes ostensibles religieux s’inscrit dans cette logique égalitaire de refus de laisser s’introduire à l’Ecole des critères de distinction culturelle.
Aspirations nouvelles des usagers de l’Ecole Publique
- La mixité culturelle est souvent perçue par les enseignants comme un enrichissement humain
- Les élèves sont demandeurs et curieux de mieux connaître concrètement la culture des autres.
- La méconnaissance des repères culturels s’avère préjudiciable à la transmission de certains apprentissages
-L’ignorance par l’institution des pratiques et distinctions culturelles est souvent vécue comme du mépris voire de l’arrogance
-Les tensions internes au sein de la communauté éducative demandent des médiations culturelles d’apaisement ( travail sur les mémoires des peuples, enjeux des conflits internationaux)
Enjeux capitaux d’aujourd’hui
- L’Ecole n’est plus la source unique du savoir : médias et internet forgent aussi les consciences
- L’Enseignement public possède un potentiel inexploité d’ouverture à de nouveaux champs de la connaissance
- L’Ecole, en semblant fuir les rencontres qui l’interrogent, donne une image affaiblie de sa capacité à former des citoyens en prise sur la réalité
- Les valeurs universelles se trouvent dans de nombreux aspects culturels, d’où l’utililté de les dégager pour retrouver une appartenance humaine commune
- L’Ecole se doit d’être un rempart contre les réflexes identitaires et les dérives sectaires en donnant de ces déviations une lecture courageuse et claire.
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AXES DU DEBAT
- Qui veut réfléchir ensemble à un nouveau projet de « vivre ensemble » républicain?
- Entre cultures et religions : n’est-il pas urgent d’approfondir les distinctions et les relations entre ces deux concepts ?
- L’Ecole Publique ne pourrait-elle pas reconnaître les religions comme des acteurs sociaux présents dans son environnement ?
- L’Ecole française ne risque-t-elle pas de se trouver en porte- à- faux avec la Convention Européenne des Droits de l’Homme et des Libertés Fondamentales ( 1973) ?
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Contact Secrétariat de la CMRP 8 rue Jean Bart – 75005 Paris
01 46 33 45 39 cmrp.France@wanadoo.fr
Marie LEMESLE
Commission Education à la Paix
CMRP France
Commission Education à la Paix , Paris , 2005
Fiche établie par Marie LEMESLE et traduite en anglais par Mehrézia MAIZA
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LA VIOLENCE EN MILIEU SCOLAIRE
en France
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CONSTAT ACTUEL
Que le XXIème siècle s’ouvre sur un monde de banalisation de la violence, nul ne peut désormais l’ignorer, et l’engagement de l’UNESCO en faveur de la « promotion d’une culture de paix » pour la Décennie 2001-2010 a été suivi de nombreuses investigations et initiatives destinées à endiguer ce phénomène. La violence ambiante n’épargne pas l’Ecole, micro-société , laquelle apparaît encore démunie face à une jeunesse fascinée ou hypnotisée par le bruit et la fureur qui l’entourent.
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ELEMENTS D’ANALYSE
Les facteurs de violence environnementaux
- L’influence des médias, surtout TV et internet, sur les jeunes est évidente. Par le contact quotidien avec la violence d’images livrées de plus en plus à l’état brut (actualités ou fictions) selon des critères discutables (accumulation, multiplication, voyeurisme, recherche du sensationnel, manque de recul, brouillage des valeurs, inversion des repères etc.) se développent chez les plus fragiles une vision faussée de la réalité, une perception déshumanisée de la relation à autrui, une fuite dans le virtuel , à l’origine de conflits chez des jeunes en construction d’identité
- L’éclatement des structures familiales, le nomadisme lié à des conditions économiques fluctuantes, la ghetthoïsation urbaine ou rurale de populations tentées par le repli communautaire, l’appel tous azimuts à la surconsommation, à la dictature du paraître, à la revendication des instincts, autant de facteurs de déséquilibre d’ordre personnel et relationnel
- La disparition de modèles d’adultes effectivement engagés, responsables, constructifs, désintéressés, altruistes, favorise la perte de repères éthiques et éloigne d’une légitime quête de sens
- La dépendance aux drogues, jeux vidéos, lois des bandes sont tout à la fois causes et conséquences de la violence d’un environnement vain ou hostile
Les violences de l’institution scolaire
Des atouts pour mieux vivre-ensemble
- Par vocation, l’Ecole reste un lieu privilégié de sociabilisation, de la découverte de soi et des autres, et la pluralité d’origines des élèves d’aujourd’hui va de pair avec leur sens de la solidarité
- La formation des esprits à la culture, à l’esprit critique, à la sensibilité artistique, à la connaissance scientifique, constitue un solide rempart contre la violence engendrée par la peur et l’ignorance
- L’éducation aux Droits de l’Homme, à la citoyenneté, au respect des minorités, aux valeurs républicaines de la laïcité et, bientôt, au fait religieux sont les atouts d’une éducation à la paix durable.
- Des pratiques et des actions concrètes de prévention et de médiation pénètrent à l’Ecole.
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AXES DU DEBAT
- La paix à l’Ecole : quels partenaires de la société civile, quels défis, quels projets ?
- L’Ecole face à ses violences exogènes et endogènes
- Quel est le rôle, quelle est la part de chaque acteur de l’Ecole face à la violence quotidienne ?
-Parents et enseignants : face à la violence des jeunes, un même combat.
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Contact Secrétariat de la CMRP 8 rue Jean Bart – 75005 Paris
01 46 33 45 39 cmrp.france@wanadoo.fr
Marie LEMESLE
Commission Education à la Paix
CMRP France
Conférence Mondiale des Religions pour la Paix-Religions for Peace – France
Commission Education à la Paix , Paris , 2005
Fiche établie par Marie LEMESLE et traduite en anglais par Mehrézia MAIZA
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L’ENSEIGNEMENT DU FAIT RELIGIEUX
en France
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CONSTAT ACTUEL
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ELEMENTS D’ANALYSE
Un long processus de réflexion
Une approche spécifique : un enseignement sur les religions ( et non des religions)
Une mise en œuvre incomplète
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AXES DU DEBAT
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Contact Secrétariat de la CMRP 8 rue Jean Bart – 75005 Paris
01 46 33 45 39 cmrp.france@wanadoo.fr
Conférence Mondiale des Religions pour la Paix-Religions for Peace – France
Commission Education à la Paix , Paris , 2005
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ECOLES PRIVEES ET IDENTITES RELIGIEUSES en France
CONSTAT ACTUEL
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ELEMENTS D’ANALYSE
Quelques repères historiques et institutionnels
Aspirations nouvelles des usagers de l’Ecole Publique
Enjeux capitaux d’aujourd’hui
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AXES DU DÉBAT
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Contact Secrétariat de la CMRP 8 rue Jean Bart – 75005 Paris
01 46 33 45 39 cmrp.france@wanadoo.fr
TOI LE SOUFFLE
Toi le Tout Autre
Qui viens ,
L'Au - delà - de - tout
L'Etranger d'en moi - même,
SOUFFLE
Plus chaud que vent du désert
Plus puissant qu'orage des chaînes dentées
Plus discret qu'haleine ténue de la brise
Tu viens visiter notre coeur
Esprit des esprits
Porte des portes
Chemin des chemins
SOUFFLE
Qui fais battre mon coeur
et fais danser mes mains,
Viens en mon intime intérieur
- fragile comme un roseau coupé -
souffler ta Voie
souffler ta Vie
souffler ta Vive voix !
Amin
Xavier Barois - 1993