DERNIÈRES INFORMATIONS DU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL
Janvier 2007
Une initiative internationale majeure, le processus d’Helsinki, a adopté comme thème central prioritaire le concept de “sécurité partagée” mis en avant par Religions pour la Paix lors de sa huitième assemblée mondiale.
Le processus d’Helsinki a été lancé en 2002 par la Finlande et la Tanzanie pour promouvoir la coopération entre les gouvernents, les organisations de la sociéété civile et le secteur des entreprises. Il se propose de découvrir des manières pratiques et innovatives de construire des réseaux en vue de s’attaquer aux problèmes de la mondialisation, et il encourage la démocratie, la bonne gouvernance, le développement durable et la sécurité mutuelle.
Lors de la huitième Assemblée mondiale des Religions pour la Paix, tenue à Kyoto l’an dernier, huit cents responsables religieux venus de cent pays ont adopté une déclaration sur la “sécurité partagée”. L’Assemblée a noté que – même du point de vue pratique – tout individu devrait être profondément impliqué dans cette notion. Personne ne peut élever autour de soi des murailles assez hautes pour se protéger de la vulnérabilité d’autrui. Cette considération s’ajoute au motif moral plus fondamental de promouvoir la sécurité partagée qui est mis en avant par toutes les traditions religieuses, à savoir le devoir qu’a chacun de se préoccuper de ses frères et de traiter autrui comme soi-même. L’Assemblée a souligné que la sécurité partagée est la responsabilité collective de tous les secteurs : gouvernements, milieux d’affaires et société civile.
Le processus d’Helsinki a noué un partenariat avec Religions pour la Paix en vue d’organiser trois sessions d’un groupe de travail d’experts émanant de ces trois secteurs. Depuis le mois d’août, ce groupe s’est réuni trois fois, à Kyoto, à Helsinki et tout récemment à La Haye. Les discussions actuelles sont centrées sur la capacité sans équivalent qu’ont les communautés de croyants de promouvoir la sécurité en mobilisant leur héritage moral et spirituel autour des défis liés à celle-ci. Elles ont en outre l’immense avantage de constituer les plus vastes réseaux de liens sociaux dans le monde.
Le groupe de travail tiendra bientôt une nouvelle réunion à Alexandrie en vue de définir le rôle que les communautés de croyants peuvent jouer pour édifier la sécurité au Proche Orient. J’aurai donc l’occasion de vous informer de la manière dont le souci de la sécurité partagée que porte la famille de Religions pour la Paix peut être lié de façon constructive aux engagements pris sur le même sujet par les gouvernements et le secteur privé.
Dans la paix,
Dr. William F. Vendley,
Secrétaire général