Conseils interreligieux de la CMRP en Afrique, contre le SIDA des enfants.
Le SIDA reste un problème mondial. Plus de quarante millions d’individus sont affectés par la maladie ; rien qu’en 2005, cinq millions de personnes en sont mortes et il y a eu plus de trois millions d’infections nouvelles. Plus de 70 % des séro-positifs sont en Afrique, continent où se trouvent la plupart des enfants que cette pandémie a rendus vulnérables ou qui en a fait des orphelins.
Ces enfants reçoivent du projet « Orphelins de Ngombe », soutenu par le
Conseil interreligieux de l’Ouganda, un nécessaire de traitement.
Dans dix pays d’Afrique, les conseils interreligieux affiliés à « Religions pour la Paix » mettent en œuvre des programmes relatifs au SIDA. Nous avons mis en place des partenariats pour accroître leur capacité de réponse à cette maladie. Avec l’UNICEF, le gouvernement norvégien et l’initiative « Hope for Children » (« espoir pour les enfants »), le réseau des « Religions pour la Paix » a été en mesure d’aider les responsables religieux à promouvoir une prise de conscience du problème en luttant contre la stigmatisation des personnes atteintes par la maladie, et de soutenir les groupes religieux locaux qui prennent soin des enfants et des familles affectées par le SIDA.
Au cours des quatre dernières années, nous avons, avec nos partenaires, formé plus de deux mille responsables religieux. Nos conseils interreligieux ont attribué des subventions de montant modeste à plus de cinq cents groupes religieux locaux par l’intermédiaire desquels nous avons eu un effet sur l’existence de plus de cent mille enfants, directement ou indirectement.
Quelques exemples :
L’organisation « Religions pour la Paix » a collaboré avec les responsables religieux à la mise au point de matériaux de sensibilisation et de communication. En 2004, nous avons offert des « formations de formateurs » à des ressortissants de l’Ouganda, du Kenya, de Zambie, du Malawi, de l’Ethiopie et de la Tanzanie. En juillet 2005, des sessions du même type ont été organisées à l’intention de groupes du Cameroun, du Ghana et du Sénégal. Des équipes de formation ont animé dans cinq pays des ateliers de suivi au niveau national qui ont touché plus de cent cinquante leaders locaux.
Notre groupe de Zambie diffuse une émission radiophonique hebdomadaire sur les droits de l’enfant qui touche plus de trois millions d’auditeurs. Ce programme a joué un rôle important dans le débat politique national sur les droits de l’éducation, l’aide aux orphelins et d’autres questions relatives à la protection de l’enfance. L’UNICEF, « Plan International » et d’autres partenaires ont, dans ce pays, pris financièrement le relais de « Religions pour la Paix ».
Nos organismes affiliés du Kénya, du Malawi et de Tanzanie ont participé à la mise en place et à la surveillance de la législation et des politiques nationales concernant le SIDA et l’OVC.
Ces résultats encourageants et d’autres sont le résultat de la coopération étroite qui s’est nouée entre les conseils interreligieux qui nous sont liés et nos équipes de dévoués collaborateurs à Nairobi et à New York.
Je me réjouis à l’avance de ce que ces expériences et d’autres du même genre seront partagées à la VIIIe Assemblé mondiale à Kyoto. Elles témoignent de l’immense capacité du réseau de « Religions pour la Paix » à apporter des changements significatifs grâce à la coopération pluri-religieuse.
La Conférence mondiale des Religions pour la Paix – World Conference on Religions and Peace (WCRP); « Religions for Peace » – suscite l’établissement de Conseils interreligieux qui mettent à profit le potentiel jusqu’ici peu utilisé qu’ont les religions de changer la nature des conflits, de donner ses chances à la paix et de promouvoir le développement durable.
Founded in 1970 as an international, non-sectarian organization, Religions for Peace is now the largest coalition of the world’s religious communities, with affiliated Inter-religious Councils in four regions and seventy countries.