Rapport d’Activités du groupe Compostelle-Cordoue
pour l’AG de RELIGIONS POUR LA PAIX du 25 novembre 2018
Projet de la Marche Mondiale pour la Paix.
1) Activités 2018-2019.
L‘action marquante aura été la participation au Pèlerinage des Sept Dormants, en Bretagne du 15-22 juillet dernier. Voir l’article c-joint, consacré au compte-rendu de cette marche.
Notre groupe était composé de 25 participants dont 10 amis musulmans.
Une marche de 7 jours précédait le week-end où nous nous retrouvions tous au Vieux Marché (30kms sud de Lanion).
Une table ronde le 21 juillet, avec Bérangère Massignon (petite fille de Louis Massignon) Jean Noël Pénicaud (journaliste à Ouest France), Antoine Paumard directeur de JRS France (Accueil des Réfugiés) nous aura permis de toucher du doigt le rôle de Louis Massignon dans le rapprochement et la compréhension de nos cultures religieuses.
Nous nous sommes réjouis de la 1ère journée mondiale du « Vivre Ensemble » pour laquelle le Cheik Bentounès a beaucoup milité….Sur la région parisienne des tracts ont été distribués entrainant des dialogues courts mais riches ( par exemple devant Beaubourg ).
Les liens de Compostelle-Cordoue avec la confrérie Alawiya se poursuit. Les initiatives du Centre pastoral de St Merri sont suivies par nos amis musulmans (Nuit Sacrée) et inversement le Mawlid est fêté avec eux.
Nous réfléchissons au moyens d’intégrer des réfugiés dans nos groupes de marche. La prochaine étant en juillet ( Le Puy-Conques) pour fêter les 20 ans de Compostelle Cordoue. Les scouts musulmans ( de Toulouse) seront de la partie.
Nous maintenons les liens avec « le Jardin de la Paix » de Beauvais orientés eux aussi vers l’accueil des migrants.
2) Projet de la Marche Mondiale pour la Paix.
Nous avons été très impressionnées avec Morice de la force de conviction qui se dégage de Rajagopal *rencontré le 28 novembre, pour « créer un mouvement mondial capable de bouleverser les consciences ».
L’injustice sociale entraine l’injustice économique : sans justice sociale, pas de paix.
Face au réchauffement climatique, le monde politique ne réagit pas, aussi la société civile se mobilise et nous allons à Genève entamer un dialogue avec les Nations Unies. Les plus pauvres sont les premières victimes du réchauffement climatique, or ils n’en sont pas les RESPONSABLES. Il faut mettre les plus démunis au centre des revendications. Nous sommes tous les militants actifs de nos propres régions. En Inde, nous encourageons les jeunes à revenir dans leur région d’origine et à se mobiliser sur place. C’est en agissant localement, au plus bas niveau que l’on peut changer les choses.
La force des plus pauvres c’est leur richesse spirituelle.
La démarche, pour faire évoluer les mentalités, se fait par étapes : – sensibiliser au fait que la pauvreté est une violence – refuser la fatalité – lutter pour défendre l’indivisibilité des droits.
… en prenant appui sur quatre piliers :
° la force d’être ensemble ° la force de la jeunesse ° la force de la solidarité ° la force de la non violence plus efficace que la violence.
La JAI JAGAT arrive dans une tradition de culture des marches. Elles ont fait leur preuve en ayant déjà obtenu de changer les lois*. Un autre signe encourageant : la participation des femmes (aujourd’hui 60% ) à ces différentes marches.
Plusieurs pays se sont déjà inscrits le Kenya,, le Brésil, la Colombie, l’Allemagne, la Suisse. Parallèlement d’autres marches s’organisent dans le même esprit afin de creéer une convergence des luttes. Plusieurs mouvements sociaux se joignent à l’initiative : le processus reste ouvert
Nous ne pouvions que regretter le petit nombre (une soixantaine de personnes dans une salle qui aurait pu en accueillir 400 !) mais étaient présents des militants de longue date : le CRID (Centre de Recherche et de formation pour le Développement) joue un rôle fédérateur en regroupant des initiatives très diverses ( ATD, SOL…)
Anne hidalgo a donné son accord pour que Paris soit sur une des trajectoires : à suivre.
Agnès * auquel nous nous sommes présentées, faisant référence à « Alain-de-Genève » : un salut mains-jointes, acompagné d’un large sourire, aura été son amicale réponse …
** Désormais les titres fonciers peuvent être établis au nom des femmes : 2000 en ont bénéficié / les prêts bancaires peuvent être signés par l’un ou l’autre des conjoints etc. Il serait trop long de tout énumérer.
Alain Simonin, Président de l’Association Compostelle Cordoue.
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Michel Rouffet, Secrétaire Général
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Bernard de Senarclens,
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Morice de Lamarzelle, relations médias
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