Lettre de remerciements aux Israéliens qui se sont mobilisés pour nous aider.
Nous, la famille H. du village de .. , nous vous écrivons , aux Israéliens en général, au Centre médical Rabin et en particulier au Dr .., pour vous remercier de votre aide matérielle et spirituelle, dans notre combat pour sauver la vie de notre fille de 18 ans, qui avait un besoin urgent d’une transplantation d’un lobe du foie et d’un rein.
J’aimerais saisir cette occasion pour partager avec vous mes pensées sur les récents développements durant notre voyage commun vers la transplantation.
Premièrement, j’ai pensé que nos deux peuples, Israéliens et Palestiniens, avaient atteint un point où nous devons comprendre qu’il est temps pour nous de vivre en paix et en sécurité, et de renoncer à la violence, aux armes, au meurtre et aux façons de penser agressives et racistes.
J’aimerais dire simplement : nous sommes deux peuples vivant sur une seule terre et dépendant de ses dons pour faire pousser notre nourriture, boire son eau et respirer son air. Même si nous divergeons sur de nombreuses questions, il est une chose forte qui nous unit, et si forte que personne ne peut nier cela : Israéliens et Palestiniens sommes vraimentt les mêmes, nous sommes tous des humains.
Et j’aimerais aussi partager avec vous cette pensée : je pense que dans les deux communautés il y a vraiment beaucoup de gens qui rejettent le langage du canon, car ce langage ne peut aider, mais tuer.
Nous, le peuple, nous ne voulons pas voir parmi nous l’Israélien sous la forme d’un soldat armé répandant la frayeur dans nos rues et nos maisons. En même temps, nous, le peuple, nous opposons fermement à ce que notre jeunesse et nos enfants sortent pour se faire sauter au milieu de civils, dont certains proclament certainement « non à la violence ! »
Nous, le peuple, qui souffrons tous les jours, nous ne voulons pas continuer à être des pions entre les mains de groupes corrompus qui nous contrôlent des deux côtés. Ils cherchent à mener à bien leur politique agressive et leurs intérêts personnels à nos dépens.
Et si ceci n’est pas assez convainquant, je voudrais crier aux groupes violents : pendant trop longtemps, vous avez parlé le langage du canon. Laissez nous tranquilles et permettez nous de parler un langage différent : le langage de la paix, le langage de la raison.
Nous avons déjà assez perdu. Nous avons une simple requête : nous voulons vivre et travailler en paix et en sécurité.
De nouveau, nos remerciements de tout coeur pour toute l’aide que vous nous avez apportée,
M.-H.,