Samedi 30 septembre 2023 à Versailles : AKEDIA Le Diable au Désert, une pièce d'Adrien Candiard. Conversation avec le Diable.
en video : L'Islam et la liberté de conscience.Cf ci-dessous Webinaires à revoir.
A lire : Bulletin d'octobre 2023 de l'association Tibhirine.
A lire : Bulletin de septembre 2023 de l'association Tibhirine.
A lire : Bulletin de janvier 2023 de l'association Tibhirine, voeux.
Bulletin de mai 2022 de l'association Tibhirine .(cliquer)
le Bulletin d'octobre 2021 de l'association Tibhirine.(cliquer)>
le Bulletin d'avril 2021 de l'association Tibhirine.(cliquer)
le Bulletin de Decembre 2020 de l'association Tibhirine.(cliquer)
Nous vous recommandons des articles très intéressants à l'occasion du déconfinement dans:
le Bulletin de juin 2020 de l'association Tibhirine.
La Lettre du CERDI, de juin 2020.
Et les numéros précédents, en temps de confinement:
le Bulletin de mai 2020 de l'association Tibhirine.
l'Edition spéciale de la Lettre du CERDI ( Angers) sur le Coronavirus.
Sur l'Islam, débat entre Remi Brague et Ghaleb Bencheikh. Replay du débat aux Bernardins. Cliquer.
L'Islam et la liberté de conscience - Fondation de l'islam de France.
Si vous n'avez pas pu assister à ce Colloque en direct, il est visible en Replay sur la video de la Fondation de l'Islam de France ( cliquer )
Le Cri de la Paix, Religions et Cultures en dialogue, Rome 23 au 25 octobre 2022.
Avec Sant'Egidio. Autour de la guerre en Ukraine.
Video de l'Assemblée inaugurale, le 23 octobre 2022"
Frère Alois de Taizé : La prière comme source de paix. Cliquer.
- Vidéo de l'hommage-prière interconvictionnelle pour les victimes de la pandémie par l'association Agir pour la Fraternité.Paris 15e (cliquer)
- Mardi 5 février 2021 : vidéo-conférence :Fondacio, La dimension spirituelle des enjeux actuels, regards croisés ; juif, catholique, musulmane"> Revoir la rencontre du 5 février.
Vidéo à revoir : Cultiver la paix avec Louis Massignon.
- Pour adhérer : Adhésion - Dispositif spécifique pour 2023 (cliquer )
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Neuvième Assemblée mondiale de Religions pour la Paix
22 novembre 2013 - Vienne (Autriche)
DECLARATION DE VIENNE
« Accueillir l'Autre », une vision multi-religieuse de la paix.
Au nombre de plus de six cents, responsables religieux et croyants représentant toutes les traditions religieuses historiques et toutes les régions du monde, avons tenu à Vienne, en Autriche, la neuvième Assemblée mondiale des Religions pour la Paix .
Nous venions du réseau mondial de Religions pour la Paix comprenant quatre-vingt-dix conseils et groupes interreligieux nationaux, cinq conseils régionaux, un conseil mondial et des réseaux internationaux de femmes et de jeunes. Nos traditions religieuses respectives nous appellent à travailler ensemble à la paix.
Les assemblées mondiales précédentes des Religions pour la Paix ont mis en lumière des éléments positifs de la paix, des menaces communes contre la paix et un consensus multi-religieux qui se traduit par des valeurs partagées en faveur de la paix. Nous nous sommes engagés à agir ensemble en nous basant sur ces valeurs profondément ancrées et largement partagées qui fondent l’affirmation de l’impératif d’« accueillir l'autre », cœur de notre vision multi-religieuse de la paix.
Sommaire du texte. Cliquez sur une ligne pour aller directement au paragraphe souhaité.
Eléments positifs de la paix que partagent nos traditions religieuses respectives.
Nous ressentons l'appel d'avoir à faire face aux menaces communes contre la paix.
Une hostilité croissante.
« Accueillir l'autre », une vision multi-religieuse de la paix.
Appels adressés aux responsables religieux et aux croyants.
Appels aux gouvernements, aux organisations internationales et à la société civile.
Conclusion : Accueillir l'autre.
Introduction :
Nous réaffirmons les éléments positifs suivants de la paix que partagent nos traditions religieuses respectives.
- La paix est au cœur de nos religions respectives, et nos convictions diverses nous font un devoir de travailler ensemble à sa construction.
- L'amour, la compassion et l'honnêteté sont plus forts que la haine, l'indifférence et le mensonge.
- Tous les hommes et toutes les femmes possèdent la dignité humaine , ont leur part de l’humanité commune et doivent prendre soin les uns des autres, étant appelés à considérer les problèmes d’autrui comme les leurs propres.
- Nous acceptons l'appel à nous tenir du côté des plus vulnérables, à les élever et à promouvoir des sociétés justes et harmonieuses.
- Nous considérons les femmes et les hommes en tant que partenaires égaux dans nos efforts pour construire la paix.
- Les enfants sont une préoccupation primordiale. La condition particulière de l’enfance mérite nos soins et notre protection. Elle doit bénéficier d’une priorité dans l’attribution des ressources de nos sociétés.
- La transformation non-violente des conflits par le dialogue et la réconciliation sont un élément central de la paix.
- L'emploi des armes nucléaires et de toutes les armes de destruction massive et indiscriminée est immoral.
- Promouvoir le développement humain et protéger la terre font partie de la lutte pour la paix.
Les éléments positifs de la paix que nous partageons sont inextricablement liés à l’appel que nous ressentons ensemble d’avoir à faire face aux menaces communes contre la paix. Ces menaces comprennent :
- L'utilisation abusive de la religion à l’appui de toute espèce de violence, y compris l'extrémisme violent,
- Une situation de crise spirituelle qui érode les valeurs qui soutiennent la vie.
- Des conflits violents et la prolifération des armements.
- Des inégalités extrêmes qui continuent de s’accroître et comporte même une violation généralisée des droits fondamentaux.
- La violence contre les femmes, les mauvais traitements infligés aux enfants et l’affaiblissement du soutien aux familles.
- Une misère extrême, des maladies évitables laissées sans traitement et un manque généralisé de chances d’en sortir.
- La dégradation de l'environnement, l’épuisement des ressources naturelles et le changement du climat qui sont autant de menaces pour l’ordre public et l’épanouissement humain.
Tout en reconnaissant que certains croyants trahissent la doctrine de paix de leurs religions respectives, nous continuons à nous engager nous-mêmes - ainsi que nos communautés - envers une culture de la paix faisant progresser le bien de tous qui est fondé sur la guérison commune, le vivre ensemble et une sécurité partagée.
Une hostilité croissante
La neuvième Assemblée mondiale des religions pour la paix attire l'attention sur une nouvelle menace pour la paix : une hostilité croissante.
Nous sommes profondément troublés par cette hostilité qui se développe dans la société et à l'intérieur de nos communautés ainsi qu’entre elles. Cette hostilité envers « l'autre » est une aggravation de l’intolérance et prend trop souvent la forme de la violence. Les victimes de l'hostilité sont souvent les populations vulnérables, y compris les membres des minorités ethniques, religieuses et linguistiques, des immigrants, des réfugiés, des demandeurs d’asile et, au plan interne, des personnes déplacées et des apatrides.
L’hostilité est le fait de tous les secteurs de la société, l’Etat, les individus, les groupes sociaux, les organisations de toute nature. Bien que la liberté de religion ou de conviction soit de plus en plus valorisée internationalement, un nombre croissant de gouvernements soumettent à des restrictions les croyances et les pratiques religieuses. Souvent, certaines religions sont placées dans une situation d’infériorité par rapport à d’autres. Les violences sectaires et communautaires divisent les sociétés, alimentent les conflits, détruisent des vies innocentes. L’hostilité sociale envers les personnes et les groupes alimentée par l’intolérance et la peur de « l’ autre » menace la dignité humaine, la bonne gouvernance et le bien-être partagé. De plus en plus de gens sont persécutés à cause de leur foi.
L'intolérance et la violence dans toutes leurs manifestations sont un obstacle à la paix. Elles exacerbent dangereusement les autres graves menaces contre la paix. Les communautés de croyants ont le devoir de s’en prendre à l’hostilité envers « l’autre », aspect à la fois urgent et crucial de la lutte contre ce qui menace gravement la paix.
« Accueillir l'autre », une vision multi-religieuse de la paix.
Notre vision multi-religieuse de la paix comprend un appel adressé à tous les croyants d’« accueillir l'autre », Chacune de nos diverses traditions religieuses appelle à une solidarité profonde avec « l’autre », et un sentiment de proximité avec lui, enraciné dans un esprit d’unité qui est une valeur profondément ressentie et largement partagée dans nos communautés. « Accueillir l'autre », signifie se respecter et s’accepter les uns les autres.
Nous sommes en faveur d’un effort énergique de promotion de la tolérance, qui est encouragée par la reconnaissance des droits humains universels, et qui est une condition essentielle de « l’accueil de l’autre ».
« Accueillir l’autre » renforce la tolérance et la mène plus loin en appelant chaque communauté de croyants à être en solidarité avec la dignité, la vulnérabilité et le bien-être de « l’autre » avec toute la force de ses propres doctrines morales et spirituelles. Ces doctrines sont spécifiques à chaque tradition religieuse. Elles comprennent : rechercher activement la justice, accepter de se sacrifier pour le bien d’autrui, supporter la souffrance quand on est innocent, rendre le bien pour le mal, demander et accorder le pardon, et exprimer amour et compassion sans restriction.
« Accueillir l’autre » nous appelle à travailler au plein épanouissement de la dignité humaine par le développement intégral de l’être humain.
En nous basant sur les déclarations de nos assemblées précédentes, nous reconnaissons qu’ « accueillir l’autre » invite chacun à participer à la construction, à l’entretien et à la bonne gestion de notre bien-être commun qui comprend le respect de la nature et le progrès de l’harmonie avec elle. La bonne gestion de la terre est une obligation religieuse solennelle.
Les communautés de croyants travaillant ensemble peuvent être des acteurs puissants dans la prévention de la violence avant qu’elle se déclare, dans l’atténuation d’un conflit quand il se produit et dans la reconstruction des sociétés déchirées par la guerre. Les ressources excessives consacrées aux armements seraient mieux employées à soulager la misère, à faire progresser l’éducation et les soins de santé de base pour tous et à faire face aux défis de l’environnement.
« Accueillir l’autre » nous fait nous voir les uns dans les autres. Nous devons pour cela enseigner à nos enfants la non-violence, les stratégies de prévention des conflits et les valeurs universelles de la paix. La vision positive que nous partageons de la paix fonde pour nous un droit humain à la paix.
Nous pouvons accueillir l’autre par la promotion d’une notion plus ferme de la citoyenneté reconnaissant les droits humains fondamentaux, y compris la liberté de religion ou de croyance.
Les communautés de croyants accueillent l’autre quand elles travaillent ensemble à la promotion d’un développement humain respectueux de la terre. « Accueillir l’autre » c’est refuser d’être complice d’une destruction de la terre qui aggrave les catastrophes et la détresse humaine. Préserver l’air, la terre et ‘eau est essentiel pour le bien-être et la survie de l’humanité. Le développement devrait rendre justice à la continuité de la vie en préservant la nature au bénéfice de la génération présente et des générations futures.
Nos communautés peuvent devenir des centres d’éducation religieuse à l’« accueil de l’autre ». Pour cela, nous devons retrouver nos doctrines qui nous appellent à accueillir l’autre, les diffuser largement au sein de nos communautés respectives y compris les jeunes, et les mettre en pratique.
Les communautés de croyants peuvent travailler à renverser la montée croissante de l’hostilité envers « l’autre », en faisant progresser leur vision multi-religieuse de la paix et en agissant dans un cadre multi-religieux.
L’Assemblée mondiale des Religions pour la Paix formule les appels plus spécifiques énumérés ci-après :
1) Appels adressés aux responsables religieux et aux croyants
- Respecter et protéger la dignité humaine en quelque lieu et à quelque moment qu’elle soit attaquée
- Encourager les hommes et les femmes à coopérer activement pour exalter la dignité des femmes et des filles et travailler ensemble à empêcher la violence envers elles
- Défendre publiquement les individus et les groupes vulnérables ainsi que tous ceux qui sont persécutés ou dont l’existence est niée à cause de leur foi
- Reconnaître que le bien-être des familles et des groupes et celui des communautés sont une condition préalable au bien-être des enfants
- Se préoccuper des questions de responsabilité découlant des causes du changement climatique
- Reconnaître la valeur des initiatives prises par les jeunes à la base en vue de l’accueil de l’autre et de la promotion d’une paix durable
- Faire progresser les valeurs spirituelles essentielles au partage du bien-être
- Renforcer l’acceptation de la diversité dans nos communautés
- Accueillir l’autre par la prière et par le service
- S’engager dans des partenariats avec des associés divers pour accueillir l’autre et utiliser à cet égard l’effet de levier des réseaux multi-religieux afin de faire progresser la dignité humaine, le bien-être et la citoyenneté de tous par une action concrète multi-religieuse.
2) Appels aux gouvernements, aux organisations internationales et à la société civile.
- Promouvoir une action administrative transparente qui assure et protège le développement d’un bien-être global et la jouissance entière par tous des droits humains universels
- Fournir des moyens de recours aux victimes de l’intolérance
- Promouvoir des politiques sociales et des normes juridiques qui reconnaissent la dignité des immigrants, des réfugiés, des demandeurs d’asile, des apatrides et des personnes déplacées à l’intérieur du pays.
- Faire progresser une citoyenneté qui garantisse la dignité humaine et qui protège la sécurité et le bien-être de tous les individus, y compris la liberté de religion et de croyance et les autres droits individuels et collectifs, que ces personnes appartiennent à la majorité ou à des minorités
- Assurer la protection des lieux de culte
- Eliminer les armes nucléaires, les autres armes de destruction massive et mettre un terme à la prolifération des armes légères
- Promouvoir une justice réparatrice afin de guérir les victimes et les auteurs des conflits violents
- Faire face aux dangers d’exposition et de contamination nucléaire pour protéger tous les êtres vivants et les générations futures
- Soutenir les croyants, les responsables religieux, les communautés et les réseaux de croyants et coopérer avec eux dans leurs efforts d’accueil de l’autre
3) Appels adressés à tous les hommes de bonne volonté.
- Attirer l’attention sur toutes les formes d’intolérance et de discrimination émanant des Etats ou d’acteurs non étatiques, de la société civile, de responsables et de groupes religieux ou de simples individus, et travailler à les éliminer
Accueillir l’autre
Nous, délégués à la neuvième Assemblée mondiale des Religions pour la Paix sommes unis dans notre engagement de résister aux menaces contre la paix prenant la forme de l’hostilité envers l’autre, et d’agir positivement pour accueillir l’autre en promouvant un vrai épanouissement de tous les êtres humains.
Ce double engagement et les appels à l’action qui lui correspondent sont l’expression de notre vision collective de la paix
Vienne (Autriche), 22 novembre 2013
- Résumé des débats de la 36ème Session de la Conférence Générale.
- La création d'un Conseil Interreligieux pour la Paix en Bosnie Herzégovine. Une bonne pratique de réconciliation, grâce au dialogue
.
Dans le même domaine, on peut revoir la Déclaration de Sarajevo du Conseil Européen des Leaders Religieux 2012 adressée par Jacqueline Rougé.
Cliquez ICI.
Restoring dignity
End violence against women
A Message from Dr. William F. Vendley
Secretary General, Religions for Peace
Violence against women is wrong. We know—each according to her or his respective religious tradition—that the true dignity of every woman is a “gift from God.” This gift of dignity is inviolable. It is not given by cultures, states, societies, communities or individuals. It cannot be taken away by them. But this dignity—which is the true beauty of being a person—must be actively respected, protected and honored.
Violence against women is prevalent. Individuals engage in violence against women, but there are also cultural and social patterns that reinforce or appear to justify individuals’ acts of violence. Some have interpreted their religious traditions as supporting these patterns of violence. Honesty calls us to acknowledge that this is wrong. Violence against woman is a direct assault on the positive vision of peace that is central to each of our respective religious traditions. As religious believers committed to cooperating for peace, we need to work together to uphold the inviolable dignity of women and girls by defending them from violence.
Religions for Peace is grateful for and proud of the leadership of women of faith in facing this challenge. However, it is one to be shouldered by all religious believers—men and women. Through the power of multi-religious collaboration, religious leaders and believers can work together to uphold the dignity of every human person.
Religions for Peace is launching a multi-year initiative: Restoring Dignity—End Violence Against Women. I personally invite you to join in supporting this important initiative.
Kindly anticipate that Ms. Jacqueline Ogega, Director of the Women's Mobilization Program, will be contacting you with specific details in the future.
With appreciation for your leadership and partnership in this important work,
I remain sincerely yours,
Dr. William F. Vendley
Secretary General
Au sujet de la guerre Israël - Gaza, une déclaration émanant des communautés juive, musulmane, chrétiennes, a été lue le jeudi 15 janvier à 17h Palais Rihour, à Lille, en présence de la presse. Frédéric Verspeeten, président du groupe local de la CMRP, est l'un des artisans du texte et coordinateur de la rencontre avec la presse.
Proche Orient : les confessions religieuses de la région de Lille parlent d’une même voix
Nous, représentants des confessions religieuses de notre région : catholique, orthodoxe, protestante, juive et musulmane, nous sommes rassemblées ce jeudi 15 Janvier au Palais Rihour à Lille, pour nous unir dans un même temps de prière pour la paix entre les peuples du Proche Orient.
Nous exprimons notre vive émotion et nous condamnons la violence qui touche depuis trop longtemps les populations civiles israéliennes et palestiniennes et qui entrave l’instauration d’une paix juste et durable entre les peuples. Nous appelons à l arrêt immédiat des combats pour aboutir à une paix définitive au Proche Orient.
Nous condamnons tous les actes racistes et antisémites qui ne font qu’exacerber les tensions dans notre pays. Nous tenons à rappeler les relations d’amitiés déjà anciennes que nous avons nouées et nous insistons sur le dialogue régulier que nous avons instauré dans le strict respect des croyances et des positions de l’autre.
Nous en appelons solennellement, dans cette douloureuse période, à l’esprit d’écoute, de dialogue et de respect mutuel, pour que le « vivre ensemble » soit plus que jamais le credo des français de toutes confessions et de toutes opinions dans notre pays.
Soucieux de construire un avenir ou chacun pourra vivre et s’épanouir librement dans l’écoute et le respect des autres, nous appelons à développer dès aujourd’hui de multiples manières toutes les initiatives d’éducation à la Paix et à la connaissance mutuelle, afin de rompre la logique des armes et de la violence qui entraîne toujours plus de violence. Dans ce sens nous voulons souligner le travail de nombreux groupes partout dans le monde et dans notre pays qui sont déjà engagés dans cette démarche et nous en faire nous aussi les artisans.
Archevêque de Lille : Monseigneur L. ULRICH
Eglise Orthodoxe Russe : Père J. MAQUART
Eglise Réformée de Lille : E. ALTEMULLER
Communauté Juive de Lille : Dr. J.-C. KOMAR Conseil Régional du Culte Musulman : A. LASFAR
L’interreligieux… vu par le GIP 93
La religion n’est pas la croyance d’un clan.
La religion n’est pas l’illusion des faibles.
La religion n’est pas l’imaginaire des puissants.
Comme un veilleur attend l’aurore Philippe Leclercq L’HARMATTAN
The African Council of Religious Leaders
23 April 2008
Let Sanity Prevail In Zimbabwe
Communiqué de presse
Contact:
Ms. Andrea Louie, Religions for Peace
New York, USA
Tel: (+1) 212-687-2163
alouie@wcrp.org
Des responsables de différentes religions saluent l’appel au dialogue interreligieux lancé par le roi d’Arabie saoudite
— Un appel marquant qui contribue à faire progresser la coopération pluri-religieuse en vue de la paix au Proche Orient et dans le monde entier. —
Conférence Mondiale des Religions pour la Paix
Des responsables religieux de haut niveau agissent pour construire la paix au Proche Orient,
Ils prennent des mesures pour renforcer le dialogue entre chrétiens et musulmans,
Ils demandent l’établissement d’institutions participatives en Birmanie
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Déclaration du Comité exécutif de “Religions pour la Paix”
sur la construction de la paix au Proche Orient.
Alexandrie | 6 décembre 2007
De nouvelles initiatives sont en cours pour construire la paix au Proche Orient. Des solutions concrètes aux questions des frontières d’un futur Etat palestinien, de l’avenir de Jérusalem et des droits des Palestiniens au retour peuvent et doivent être trouvées.
Nous, Comité exécutif de “Religions pour la Paix”, invitons les responsables politiques palestiniens et israéliens à faire des pas audacieux vers une paix juste et durable. Nous invitons aussi les autres Etats, ceux de la région et ceux qui assistent le processus de paix, en particulier les Etats Unis, à redoubler d’efforts pour soutenir un processus de paix fondé à la fois sur de justes principes et sur les réalités concrètes.
Prendre les dispositions politiques nécessaires pour construire la paix demandera beaucoup de courage et de volonté politique de la part des Israéliens et des Palestiniens. Ce courage et cette volonté existent mais demandent à être soutenus et encouragés de toutes les manières.
Comme les responsables religieux à haut niveau du Conseil des Institutions Religieuses de la Terre Sainte l’ont noté récemment : “Les Palestiniens aspirent à la fin de l’occupation et à ce qu’ils estiment être leurs droits inaliénables. Les Israéliens rêvent du jour où ils pourront vivre en sécurité individuellement et collectivement.
Ensemble, ont-ils ajouté, nous devons trouver le moyen d’atteindre ces objectifs.”
Aojourd’hui, les deux communautés doivent entreprendre de rompre le cercle vicieux de la violence et donner des expressions tangibles de bonne volonté propres à construire la confiance. Nous appelons les gouvernements et les populations d’Israël et de la Palestine à résister à toute tentative violente de la part des extrémistes pour prendre en otage le processus de paix, et à s’armer du grand courage nécessaire pour susciter la confiance. Nous notons avec appréciation les nombreux efforts qui se font en ce sens à la base.
Si une solution politique dépend d’un réglement équitable des aspirations politiques légitimes des Juifs et des Arabes en Terre sainte, nous, responsables religieux, savons aussi qu’une paix véritable et la réconciliation demanderont une participation active des communautés de croyants. Les croyants juifs, chrétiens et musulmans sont profondément attachés à la Terre sainte. L’héritage spirituel de ces trois communautés a formé l’histoire de cette terre, et la vitalité de leur foi est en elle-même une force irremplaçable pour promouvoir une paix juste et réconcilier des communautés profondément blessées par des décennies de violence et de conflit.
Nous sommes pleinement solidaires des signes courageux et réconfortants qui se manifestent au sein des communautés de croyants en Terre sainte.
Concrètement, les responsables religieux ont identifié le respect des lieux saints comme étant une de leurs premières priorités. Ils sont unanimement convaincus que tous, responsables politiques et communautés de croyants, doivent agir pour assurer l’intégrité et l’indépendance des lieux de culte et pour les protéger contre les actes de profanation, les attaques et les dégradations. Les responsables religieux tiennent particulièrement à faire en sorte que leurs propres lieux saints ne soient pas utilisés abusivement à des fins opposées aux aspirations pacifiques de leur religion respective. Nous nous engageons à soutenir leurs initiatives en ce sens.
Nous croyons à la coopération entre les religions en Terre sainte comme un moyen sans égal et irremplaçable de construction de la paix.
C’est pourquoi nous en appelons aux gouvernements en cause et à tous les responsables du processus de paix politique pour qu’ils reconnaissent l’importance des initiatives interreligieuses et en tiennent compte d’une manière appropriée. Simultanément, nous insistons pour que les responsables religieux de Terre sainte intensifient les efforts qu’ils font pour faciliter la communication et la collaboration entre leurs commuautés en vue de construire la compréhension et la confiance, de soulager les souffrances et de guérir les blessures profondes.
A cet égard, nous enregistrons avec une particulière satisfaction la création du Conseil des Insitutions religieuses de Terre sainte. Nous exprimons notre gratitude pour les efforts pluri-religieux qui se déploient en Israël, y compris le Conseil interreligieux de Coordination d’Israël, et pour la création récente du Conseil interreligieux de Palestine, l’un et l’autre affiliés à “Religions pour la Paix” Nous nous sentons profondément encouragés par l’engagement qu’ont pris des responsables religieux d’instituer dans le cadre de “Religions pour la Paix” un Conseil de Responsables religieux du Proche Orient conçu de manière à faciliter la coopération multi-religieuse pour la paix dans toute la région. Nous sommes solidaires de ces organes pluri-religieux et nous engageons à les aider, à les soutenir et à les renforcer en vue d’une action concrète pour la construction de la paix.
Au niveau mondial, en tant que responsables du regroupement le plus vaste et le plus représentatif de responsables religieux travaillant ensemble à la paix, nous nous engageons, en signe de solidarité, à accepter l’invitation que nous font nos collègues de Terre sainte de tenir notre réunion dès que possible à Jérusalem, ville sainte aux yeux de trois grandes traditions religieuses.
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Déclaration du Comité exécutif de “Religions pour la Paix”
sur le dialogue pacifique et les institutions participatives en Birmanie
Alexandrie | 6 décembre 2007
La famille de “Religions pour la Paix”, répandue dans le monde entier, est rassemblée par la conviction que tout acte commis contre les communautés religieuses sous l’autorité du gouvernement du Myanmar atteint aussi toutes les communautés de croyants du monde. Nous apprécions la déclaration faite le 25 septembre 2007 par le Dr. William F. Vendley, secrétaire général de “Religions pour la Paix” appelant les communautés de toutes religions à se tenir aux côtés des moines bouddhistes dans leur protestation pacifique.
Nous voyons un motif d’espérance dans la prise de contact du gouvernement birman avec le Conseiller spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour le Myanmar, avec le Rapporteur spécial des Nations Unies sur les droits de l’homme au Myanmar et avec Daw Aung San Suu Kyi, prix nobel de la paix et chef de la Ligue nationale pour la démocratie. Ces actes préliminaires doivent cependant mener à une action continue pour la paix.
Nous invitons le gouvernement du Myanmar:
- à engager un dialogue pacifique avec toutes les parties en vue de promouvoir des institutions participatives,
- à faire usage de l’expérience et des ressources des Nations Unies, de l’ASEAN et d’autres institutions internationales et régionales comme médiateurs et facilitateurs pour faire progresser le dialogue pacifique et la marche vers des institutions participatives,
- à s’abstenir de l’usage de la force à l'égard de toute protestation pacifique,
- à accorder aux représentants des Nations Unies et de l’ICRC un accès libre et complet aux lieux de détention et à relâcher les manifestants encore détenus et les prisonniers politiques.
Nous invitons les Nations Unies et les institutions régionales comme l’ASEAN à faire usage de tous les instruments à leur disposition pour encourager un dialogue pacifique et significatif entre le gouvernement et tous les secteurs de la société birmane. Nous, Comité exécutif— de “Religions pour la Paix”, offrons nos bons offices à ces organisations et au gouvernement birman pour les aider à prendre les mesures nécessaires à l’établissement d’une paix juste.
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Déclaration du Comité exécutif de “Religions pour la Paix”
sur la lettre de 138 responsables musulmans en date du 11 octobre 2007
Alexandrie | 6 décembre 2007
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Jean-Louis Cardinal Tauran, Président