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Agenda

Conférence internationale le 13 avril 2024, sur le Plan Oasis, par l'Institut Schiller : La paix par le développement pour toute l'Asie du Sud-Est. en ZOOM et en présentiel.

Aix-en-Provence : Programme - Croyants dans la Cité - Programme du 14 avril au 6 juin 2024.

Strasbourg, du 14 au 20 octobre 2024 : Sacrées journées de Strasbourg - Festival des Musiques Sacrées du Monde.

Rencontres par ZOOM, tous les vendredis de 17h à 19h : de la Coalition Internationale pour la Paix.

MADIPAX, 3 au 10 mars 2024 : Voyage de la Paix interculturel à Barcelone.

Webinaires à revoir

Refaire la France Replay dy débat aux Bernardins.

Sur l'Islam, débat entre Remi Brague et Ghaleb Bencheikh. Replay du débat aux Bernardins. Cliquer.

L'Islam et la liberté de conscience - Fondation de l'islam de France.
Si vous n'avez pas pu assister à ce Colloque en direct, il est visible en Replay sur la video de la Fondation de l'Islam de France ( cliquer )

Le Cri de la Paix, Religions et Cultures en dialogue, Rome 23 au 25 octobre 2022.
Avec Sant'Egidio. Autour de la guerre en Ukraine.
Video de l'Assemblée inaugurale, le 23 octobre 2022"
Frère Alois de Taizé : La prière comme source de paix. Cliquer.

- Vidéo de la conférence donnée le mercredi 17 novembre 2021 , animée par Mgr Jean-Marc Aveline, archevêque de Marseille, et Mme Nayla Tabbara, présidente de la fondation libanaise Adyan et professeure à l'Université Saint-Joseph de Beyrouth.

- Vidéo de l'hommage-prière interconvictionnelle pour les victimes de la pandémie par l'association Agir pour la Fraternité.Paris 15e (cliquer)

- Mardi 5 février 2021 : vidéo-conférence :Fondacio, La dimension spirituelle des enjeux actuels, regards croisés ; juif, catholique, musulmane"> Revoir la rencontre du 5 février.

Vidéo à revoir : Cultiver la paix avec Louis Massignon.

Voir tout les articles sur ce sujet.

WCRP - InternationalDéclaration de Religions for Peace International
Condamner la violence au nom de la religion -
S'engager à construire des ponts avec amour
5 novembre 2020

 
Représentant de diverses traditions religieuses et les institutions, le monde Religions pour le Conseil Mondial de la Paix condamne l'horrible trongly actes de terreur et de violence de en France et ailleurs dans le monde, qui sont revendiqués dans le nom de la religion. Nous exprimons notre profonde sympathie et élevons nos prières pour les familles des victimes.
 
Nous notons que les dirigeants musulmans des quatre coins du monde ont catégoriquement réfuté l'affirmation selon laquelle ces actes d'horreur, commis au nom de l'islam.
 
Il ne fait aucun doute que les musulmans, qu'ils résident en France ou ailleurs dans le monde, subissent des blessures lorsque leur prophète est apparemment insulté. Cependant, cela ne justifie pas de briser les principes mêmes énoncés dans l'Islam, et dans toutes les religions, pour empêcher les atrocités.
 
Il est de notre devoir en tant que chefs religieux de modeler des réponses dignes, humaines et miséricordieuses, plutôt que vengeresses. Être vengeur, c'est déclencher la destruction et le destin pour nous-mêmes et pour les autres. Nous partageons tous la responsabilité de nous opposer à tout discours politique qui marginaliserait ou aliénerait les croyants de toute religion. La liberté d'expression est un droit de l'homme, sans aucun doute. C'est aussi une liberté qui exige la courtoisie. La liberté d'expression s'accompagne de la valeur partagée d'honorer la dignité de tous les êtres humains. Les mots sont puissants en eux-mêmes. Dans un monde fracturé, les mots devraient favoriser le respect et la cohésion au sein de la société, plutôt qu'intensifier les divisions.
 
En tant que représentants des diverses traditions religieuses du monde, nous nous engageons de nouveau à adopter un discours et des actions respectueux multi-religieux pour panser les blessures et promouvoir la paix avec justice. Notre mission commune réside dans ce que le « Document sur la fraternité humaine pour la paix dans le monde et vivre ensemble» appelle et ce que Sa Sainteté le Pape François conclut dans sa plus récente encyclique Fratelli Tutti : «nous avons été faits pour l'amour et l'amour construit des ponts. 
 
En tant que mouvement de Religions pour la paix , nous continuerons à travailler, par le biais de nos conseils interreligieux affiliés, des femmes de foi et des réseaux de jeunes interconfessionnels dans plus de 90 pays de toutes les régions du monde, et à travers nos institutions religieuses respectives, pour construire de tels ponts l'amour, la compassion et le souci de la dignité humaine et le bien-être partagé pour tous.
 
En attendant, nous appelons au calme partout. Nous demandons d'être attentifs dans les mots que nous utilisons et dans la détermination de nos actions, afin de générer la paix, la sérénité, la dignité et le respect de tous les êtres humains. Nous devons être délibérés et insistants pour construire des ponts avec amour.

Bureau du secrétaire général
 Voir les efforts liés au COVID-19
777 United Nations Plaza
New York, NY 10017 États-Unis
Tél +1212687 2163

Transmis le Nov 06, 2020 - 09:15 PM Envoyez cette article à un ami Format imprimable
WCRP - InternationalLors de sa 10ème Assemblée mondiale à Lindau, 20-23 août 2019, l'organisation « Conférence pour la Paix-international » dont fait partie la CMRP-France, a réfléchi, avec 800 hauts dirigeants religieux, des jeunes et des femmes de foi de plus de 100 pays, rejoints par 100 représentants des gouvernements, des organisations non-gouvernementales et des groupes de la société civile , sur le thème « Prendre soin de notre avenir commun ̶ Promouvoir le bien commun pour tous. »

Vous trouverez la retranscription du travail des commissions, en français sur le site rfp.org/home-3/10th-world-assembly/.( cliquez )

Cette Assemblée a proclamé une femme au poste de Secrétaire général, occupé depuis 27 ans par le Dr William Vendley ( théologien catholique ). Il s'agit de Azza Karam, une musulmane sunnite, vivant aux Etats Unis et d'origine égyptienne.
Cette Assemblée a encouragé la prise de parole des femmes, en particulier par une Session extraordinaire : « Femmes de foi, artisans de paix. »

Nous publierons prochainement le texte de ces Commissions.


Transmis le Sept 30, 2019 - 10:09 PM Envoyez cette article à un ami Format imprimable
WCRP - InternationalReligions for Peace Mourns the loss of H.E. Kofi Annan 

New York | 19 August 2018

Religions for Peace (RfP) International joins people around the world in grieving the passing of His Excellency Kofi Annan, the former Secretary General of the United Nations.  He was a remarkable servant of peace.  In addition, he was a long-term partner of Religions for Peace.

In the words of Religions for Peace Honorary President Bishop Gunnar Stålsett, "As we mourn the loss of one of the greatest leaders on the international stage, we remember with deep gratitude his understanding of the role of religion for peace-building.  In our recent work in Myanmar, we have supported and found Kofi Annan's Report to be a constructive and
comprehensive road-map towards peace.  It is encouraging that State Counselor Aung San Suu Kyi is committed to the implementation of these recommendations."
 
Our partnership with H.E. Kofi Annan stretched back to Religions for Peace's conflict resolution efforts in the midst of the civil war in Sierra Leone in the late 1990s.  H.E. Kofi Annan reported in 1999 to the UN Security Council his enthusiastic support of RfP-Sierra Leone's help to end the bloody conflict, writing: "The peace talks have started off well, with the two parties expressing their firm commitment to the peace process and determination to work together to resolve the conflict....Religions for Peace Sierra Leone... played a particularly active role. President Kabbah has proposed that the Council (RfP Sierra Leone) whose role has been appreciated by both sides, should become one of the moral guarantors of the peace agreement. 

In addition, the Religions for Peace International Secretariat and a number of Religions for Peace Co-Presidents were privileged to have an ongoing constructive relationship with H.E. Kofi Annan, that often included his helpful and encouraging informal assistance.

Religions for Peace recalls with gratitude and admiration H.E. Kofi Annan and his tireless and principled dedication to peace.  He was a servant of peace.  

Dr. William F. Vendley
Secretary General
Religions for Peace
International

Transmis le Sept 02, 2018 - 10:34 PM Envoyez cette article à un ami Format imprimable
WCRP - International


Neuvième Assemblée mondiale de Religions pour la Paix
22 novembre 2013 - Vienne (Autriche)


DECLARATION DE VIENNE
« Accueillir l'Autre », une vision multi-religieuse de la paix.



Au nombre de plus de six cents, responsables religieux et croyants représentant toutes les traditions religieuses historiques et toutes les régions du monde, avons tenu à Vienne, en Autriche, la neuvième Assemblée mondiale des Religions pour la Paix .

Nous venions du réseau mondial de Religions pour la Paix comprenant quatre-vingt-dix conseils et groupes interreligieux nationaux, cinq conseils régionaux, un conseil mondial et des réseaux internationaux de femmes et de jeunes. Nos traditions religieuses respectives nous appellent à travailler ensemble à la paix.

Les assemblées mondiales précédentes des Religions pour la Paix ont mis en lumière des éléments positifs de la paix, des menaces communes contre la paix et un consensus multi-religieux qui se traduit par des valeurs partagées en faveur de la paix. Nous nous sommes engagés à agir ensemble en nous basant sur ces valeurs profondément ancrées et largement partagées qui fondent l’affirmation de l’impératif d’« accueillir l'autre », cœur de notre vision multi-religieuse de la paix.

Sommaire du texte. Cliquez sur une ligne pour aller directement au paragraphe souhaité.


Eléments positifs de la paix que partagent nos traditions religieuses respectives.


Nous ressentons l'appel d'avoir à faire face aux menaces communes contre la paix.


Une hostilité croissante.


« Accueillir l'autre », une vision multi-religieuse de la paix.


Appels adressés aux responsables religieux et aux croyants.


Appels aux gouvernements, aux organisations internationales et à la société civile.


Conclusion : Accueillir l'autre.

Introduction :

Nous réaffirmons les éléments positifs suivants de la paix que partagent nos traditions religieuses respectives.

- La paix est au cœur de nos religions respectives, et nos convictions diverses nous font un devoir de travailler ensemble à sa construction.

- L'amour, la compassion et l'honnêteté sont plus forts que la haine, l'indifférence et le mensonge.

- Tous les hommes et toutes les femmes possèdent la dignité humaine , ont leur part de l’humanité commune et doivent prendre soin les uns des autres, étant appelés à considérer les problèmes d’autrui comme les leurs propres.

- Nous acceptons l'appel à nous tenir du côté des plus vulnérables, à les élever et à promouvoir des sociétés justes et harmonieuses.

- Nous considérons les femmes et les hommes en tant que partenaires égaux dans nos efforts pour construire la paix.

- Les enfants sont une préoccupation primordiale. La condition particulière de l’​enfance mérite nos soins et notre protection. Elle doit bénéficier d’une priorité dans l’attribution des ressources de nos sociétés.

- La transformation non-violente des conflits par le dialogue et la réconciliation sont un élément central de la paix.

- L'emploi des armes nucléaires et de toutes les armes de destruction massive et indiscriminée est immoral.

- Promouvoir le développement humain et protéger la terre font partie de la lutte pour la paix.


Les éléments positifs de la paix que nous partageons sont inextricablement liés à l’appel que nous ressentons ensemble d’avoir à faire face aux menaces communes contre la paix. Ces menaces comprennent :

- L'utilisation abusive de la religion à l’appui de toute espèce de violence, y compris l'extrémisme violent,

- Une situation de crise spirituelle qui érode les valeurs qui soutiennent la vie.

- Des conflits violents et la prolifération des armements.

- Des inégalités extrêmes qui continuent de s’accroître et comporte même une violation généralisée des droits fondamentaux.

- La violence contre les femmes, les mauvais traitements infligés aux enfants et l’affaiblissement du soutien aux familles.

- Une misère extrême, des maladies évitables laissées sans traitement et un manque généralisé de chances d’en sortir.

- La dégradation de l'environnement, l’épuisement des ressources naturelles et le changement du climat qui sont autant de menaces pour l’ordre public et l’épanouissement humain.

Tout en reconnaissant que certains croyants trahissent la doctrine de paix de leurs religions respectives, nous continuons à nous engager nous-mêmes - ainsi que nos communautés - envers une culture de la paix faisant progresser le bien de tous qui est fondé sur la guérison commune, le vivre ensemble et une sécurité partagée.

Une hostilité croissante

La neuvième Assemblée mondiale des religions pour la paix attire l'attention sur une nouvelle menace pour la paix : une hostilité croissante.

Nous sommes profondément troublés par cette hostilité qui se développe dans la société et à l'intérieur de nos communautés ainsi qu’entre elles. Cette hostilité envers « l'autre » est une aggravation de l’intolérance et prend trop souvent la forme de la violence. Les victimes de l'hostilité sont souvent les populations vulnérables, y compris les membres des minorités ethniques, religieuses et linguistiques, des immigrants, des réfugiés, des demandeurs d’asile et, au plan interne, des personnes déplacées et des apatrides.

L’hostilité est le fait de tous les secteurs de la société, l’Etat, les individus, les groupes sociaux, les organisations de toute nature. Bien que la liberté de religion ou de conviction soit de plus en plus valorisée internationalement, un nombre croissant de gouvernements soumettent à des restrictions les croyances et les pratiques religieuses. Souvent, certaines religions sont placées dans une situation d’infériorité par rapport à d’autres. Les violences sectaires et communautaires divisent les sociétés, alimentent les conflits, détruisent des vies innocentes. L’hostilité sociale envers les personnes et les groupes alimentée par l’intolérance et la peur de « l’ autre » menace la dignité humaine, la bonne gouvernance et le bien-être partagé. De plus en plus de gens sont persécutés à cause de leur foi.

L'intolérance et la violence dans toutes leurs manifestations sont un obstacle à la paix. Elles exacerbent dangereusement les autres graves menaces contre la paix. Les communautés de croyants ont le devoir de s’en prendre à l’hostilité envers « l’autre », aspect à la fois urgent et crucial de la lutte contre ce qui menace gravement la paix.

« Accueillir l'autre », une vision multi-religieuse de la paix.

Notre vision multi-religieuse de la paix comprend un appel adressé à tous les croyants d’« accueillir l'autre », Chacune de nos diverses traditions religieuses appelle à une solidarité profonde avec « l’autre », et un sentiment de proximité avec lui, enraciné dans un esprit d’unité qui est une valeur profondément ressentie et largement partagée dans nos communautés. « Accueillir l'autre », signifie se respecter et s’accepter les uns les autres.

Nous sommes en faveur d’un effort énergique de promotion de la tolérance, qui est encouragée par la reconnaissance des droits humains universels, et qui est une condition essentielle de « l’accueil de l’autre ».

« Accueillir l’autre » renforce la tolérance et la mène plus loin en appelant chaque communauté de croyants à être en solidarité avec la dignité, la vulnérabilité et le bien-être de « l’autre » avec toute la force de ses propres doctrines morales et spirituelles. Ces doctrines sont spécifiques à chaque tradition religieuse. Elles comprennent : rechercher activement la justice, accepter de se sacrifier pour le bien d’autrui, supporter la souffrance quand on est innocent, rendre le bien pour le mal, demander et accorder le pardon, et exprimer amour et compassion sans restriction.

« Accueillir l’autre » nous appelle à travailler au plein épanouissement de la dignité humaine par le développement intégral de l’être humain.

En nous basant sur les déclarations de nos assemblées précédentes, nous reconnaissons qu’ « accueillir l’autre » invite chacun à participer à la construction, à l’entretien et à la bonne gestion de notre bien-être commun qui comprend le respect de la nature et le progrès de l’harmonie avec elle. La bonne gestion de la terre est une obligation religieuse solennelle.

Les communautés de croyants travaillant ensemble peuvent être des acteurs puissants dans la prévention de la violence avant qu’elle se déclare, dans l’atténuation d’un conflit quand il se produit et dans la reconstruction des sociétés déchirées par la guerre. Les ressources excessives consacrées aux armements seraient mieux employées à soulager la misère, à faire progresser l’éducation et les soins de santé de base pour tous et à faire face aux défis de l’environnement.

« Accueillir l’autre » nous fait nous voir les uns dans les autres. Nous devons pour cela enseigner à nos enfants la non-violence, les stratégies de prévention des conflits et les valeurs universelles de la paix. La vision positive que nous partageons de la paix fonde pour nous un droit humain à la paix.

Nous pouvons accueillir l’autre par la promotion d’une notion plus ferme de la citoyenneté reconnaissant les droits humains fondamentaux, y compris la liberté de religion ou de croyance.

Les communautés de croyants accueillent l’autre quand elles travaillent ensemble à la promotion d’un développement humain respectueux de la terre. « Accueillir l’autre » c’est refuser d’être complice d’une destruction de la terre qui aggrave les catastrophes et la détresse humaine. Préserver l’air, la terre et ‘eau est essentiel pour le bien-être et la survie de l’humanité. Le développement devrait rendre justice à la continuité de la vie en préservant la nature au bénéfice de la génération présente et des générations futures.

Nos communautés peuvent devenir des centres d’éducation religieuse à l’« accueil de l’autre ». Pour cela, nous devons retrouver nos doctrines qui nous appellent à accueillir l’autre, les diffuser largement au sein de nos communautés respectives y compris les jeunes, et les mettre en pratique.

Les communautés de croyants peuvent travailler à renverser la montée croissante de l’hostilité envers « l’autre », en faisant progresser leur vision multi-religieuse de la paix et en agissant dans un cadre multi-religieux.

L’Assemblée mondiale des Religions pour la Paix formule les appels plus spécifiques énumérés ci-après :

1) Appels adressés aux responsables religieux et aux croyants

- Respecter et protéger la dignité humaine en quelque lieu et à quelque moment qu’elle soit attaquée

- Encourager les hommes et les femmes à coopérer activement pour exalter la dignité des femmes et des filles et travailler ensemble à empêcher la violence envers elles

- Défendre publiquement les individus et les groupes vulnérables ainsi que tous ceux qui sont persécutés ou dont l’existence est niée à cause de leur foi

- Reconnaître que le bien-être des familles et des groupes et celui des communautés sont une condition préalable au bien-être des enfants

- Se préoccuper des questions de responsabilité découlant des causes du changement climatique

- Reconnaître la valeur des initiatives prises par les jeunes à la base en vue de l’accueil de l’autre et de la promotion d’une paix durable

- Faire progresser les valeurs spirituelles essentielles au partage du bien-être

- Renforcer l’acceptation de la diversité dans nos communautés

- Accueillir l’autre par la prière et par le service

- S’engager dans des partenariats avec des associés divers pour accueillir l’autre et utiliser à cet égard l’effet de levier des réseaux multi-religieux afin de faire progresser la dignité humaine, le bien-être et la citoyenneté de tous par une action concrète multi-religieuse.


2) Appels aux gouvernements, aux organisations internationales et à la société civile.
- Promouvoir une action administrative transparente qui assure et protège le développement d’un bien-être global et la jouissance entière par tous des droits humains universels

- Fournir des moyens de recours aux victimes de l’intolérance

- Promouvoir des politiques sociales et des normes juridiques qui reconnaissent la dignité des immigrants, des réfugiés, des demandeurs d’asile, des apatrides et des personnes déplacées à l’intérieur du pays.

- Faire progresser une citoyenneté qui garantisse la dignité humaine et qui protège la sécurité et le bien-être de tous les individus, y compris la liberté de religion et de croyance et les autres droits individuels et collectifs, que ces personnes appartiennent à la majorité ou à des minorités

- Assurer la protection des lieux de culte

- Eliminer les armes nucléaires, les autres armes de destruction massive et mettre un terme à la prolifération des armes légères

- Promouvoir une justice réparatrice afin de guérir les victimes et les auteurs des conflits violents

- Faire face aux dangers d’exposition et de contamination nucléaire pour protéger tous les êtres vivants et les générations futures

- Soutenir les croyants, les responsables religieux, les communautés et les réseaux de croyants et coopérer avec eux dans leurs efforts d’accueil de l’autre

3) Appels adressés à tous les hommes de bonne volonté.

- Attirer l’attention sur toutes les formes d’intolérance et de discrimination émanant des Etats ou d’acteurs non étatiques, de la société civile, de responsables et de groupes religieux ou de simples individus, et travailler à les éliminer

Accueillir l’autre

Nous, délégués à la neuvième Assemblée mondiale des Religions pour la Paix sommes unis dans notre engagement de résister aux menaces contre la paix prenant la forme de l’hostilité envers l’autre, et d’agir positivement pour accueillir l’autre en promouvant un vrai épanouissement de tous les êtres humains.

Ce double engagement et les appels à l’action qui lui correspondent sont l’expression de notre vision collective de la paix

Vienne (Autriche), 22 novembre 2013

Transmis le Nov 29, 2013 - 12:47 AM Envoyez cette article à un ami Format imprimable
WCRP - International 
Le vendredi 10 février 2012, au Collège des Bernardins, s'est tenu un Colloque organisé par le département « Société, Liberté, Paix » du pôle de recherche :

Les Printemps arabes et le religieux.

"Les révolutions arabes ont surpris l’opinion internationale et les médias. Elles ont bousculé, par les faits, certains clichés occidentaux qui associaient monde musulman et absence de modernité, terre d’islam et déficit démocratique. Quels sens leur donner aujourd’hui dans le cadre d’une analyse des transformations du fait religieux dans les pays du sud de la Méditerranée ?"
 
Vous trouverez ICI les enregistrements de toutes les étapes de ce Colloque.


En complément, envoyés par le Collège des Bernardins, voici :

- le résumé du colloque du 10 février dernier : « Les Printemps arabes et le religieux »

- le compte-rendu de la séance du 14 mai dernier : « La théologie à l’épreuve du pluralisme religieux »

- un article de Roland Dubertrand : « Vérité et dialogue chez Paul Ricoeur : le philosophe et le dialogue des religions » publié dans la revue Chemin de dialogue n° 29 – juin 2007.
 





Transmis le Août 02, 2012 - 07:52 PM Envoyez cette article à un ami Format imprimable
WCRP - International

Durant l’Assemblée générale du 13 mai 2012, Brigitte Chevalier, représentante de Religions pour la Paix à l'UNESCO, a présenté les implications de Religions pour la Paix à l'International.

Les trois textes suivants sont publiés à titre d'exemples comme pour la création d'un Conseil Interreligieux pour la Paix en Bosnie Herzégovine et
à l'occasion de session de la Conférence générale de l’UNESCO :

- 36ème session de la Conférence Générale de l’UNESCO, 25 Octobre – 10 Novembre 2011 ; Intervention de Brigitte Chevalier, Représentante de la Conférence Mondiale des Religions pour la Paix.


- Résumé des débats de la 36ème Session de la Conférence Générale.


- La création d'un Conseil Interreligieux pour la Paix en Bosnie Herzégovine. Une bonne pratique de réconciliation, grâce au dialogue

.


Dans le même domaine, on peut revoir la Déclaration de Sarajevo du Conseil Européen des Leaders Religieux 2012 adressée par Jacqueline Rougé.
Cliquez ICI.

.



Transmis le Juil 14, 2012 - 12:12 AM Envoyez cette article à un ami Format imprimable
WCRP - International

WCRP - Déclaration sur l’essai nucléaire nord-coréen
28 mai 2009

Dr. William F. Vendley, secrétaire général


Le récent essai nucléaire de la Corée du Nord préoccupe gravement les croyants et toutes les personnes de bonne volonté dans le monde entier.

Les armes nucléaires sont essentiellement destructrices de la vie humaine et de l’écosystème mondial dont toute vie dépend. L’argument de la religion quant à leur immoralité foncière va de soi. Les diverses traditions religieuses reconnaissent, chacune à sa manière, que la vie trouve son origine ultime dans une source divine. Il s’ensuit que pour les hommes et les femmes de religion, détruire volontairement la vie humaine et l’écosystème qui la rend possible est attaquer violemment leur origine divine. L’armement nucléaire est immoral en soi car il menace la vie elle-même.

Pour empêcher que les armes nucléaires se répandent, le monde doit les rejeter universellement. Cela signifie qu’aucun nouvel Etat ne doit s’en doter, et que ceux qui les possèdent doivent collaborer pour en réduire les stocks et finalement les éliminer.

Les fidèles de différentes religions dans le monde appellent les responsables de la Corée du Nord, des Etats possédant l’arme nucléaire et des autres parties en cause à coopérer en vue de résoudre toutes les questions que pose l’application par la Corée du Nord du traité sur l’interdiction des essais nucléaires.

Depuis quarante ans, le Conseil mondial de Religions pour la Paix milite pour un monde libéré de l’arme nucléaire en affirmant : « Nous reconnaissons le devoir sacré de promouvoir et de préserver la plénitude de la vie, et nous prions pour que soient donnés la sagesse et le courage d’en finir avec ces instruments de destruction totale. »

Il y a deux semaines, Religions pour la Paix a participé aux Nations Unies à New York aux réunions préparatoires positives et constructives tenues dans le cadre du traité de non-prolifération. L’essai nucléaire récent en Corée du Nord souligne que ces efforts sont plus urgents et plus nécessaires que jamais.


Transmis le Juin 02, 2009 - 02:55 PM Envoyez cette article à un ami Format imprimable
WCRP - International


Conférence Mondiale des Religions pour la Paix – France
Assemblée Générale - 6 avril 2008 - Saint Denis

(après midi)

Assemblée Générale Statutaire


Rapport réalisé par Marie LEMESLE, complété par des notes de divers participants notamment Bernard REBER

La réunion des groupes interreligieux liés à la CMRP, du matin, est suivie d’une part d’un rafraîchissant récital présenté par la Chorale musulmane AVENIR de Saint Denis, composée de très jeunes filles chantant en plusieurs langues l’espoir d’un monde où triomphe la paix, et d’autre part du traditionnel buffet convivial autour de « pizzas partagées », moment privilégié pour les échanges personnels.

L’ensemble des travaux de l’Assemblée plénière est présidé par Ghaleb BENCHEIKH (Président de la CMRP - France) en présence d’une cinquantaine de personnes

Le Président, ouvre la séance, en remerciant les participants pour leur présence et les responsables de la salle paroissiale Saint Denis pour leur hospitalité. Puis, il annonce le déroulement de l’après-midi qui sera conforme à celui inscrit sur la convocation.


RAPPORT MORAL

- Présence de la CMRP dans la société française
La matinée ayant déjà été consacrée à présenter les diverses actions sur le terrain des Groupes locaux, le Président en vient directement à la présence de la CMRP au cœur des débats sociétaux, laquelle se manifeste par son implication personnelle comme le montre le nombre de ses « sorties » (une trentaine depuis le début de l’année) dans des Colloques, Séminaires, Conférences à travers la France, sans compter ses interventions dans différents médias.
Très sollicité, Ghaleb BENCHEIKH ne se limite pas aux thèmes récurrents du dialogue interreligieux, comme la Laïcité, la Présence de l’islam ou l’Enseignement du fait religieux mais participe à des débats sur des thèmes d’actualité comme Journée de la Femme, la Francophonie, ou encore l’Homoparentalité, faisant alors entendre une voix spécifique pour plus de Paix. Intervenant délibérément au nom de la CMRP, et parfois à côté d’autres membres du Conseil d’Administration, il lui arrive de refuser de participer à des réunions partisanes ou orientées vers des buts différents de l’organisme qu’il préside et dont il veille à donner une image juste. C’est ainsi qu’il lui est donné de contribuer efficacement au rayonnement de la CMRP.

- Projet de Colloque

En gestation depuis un certain temps, le projet d’un nouveau Colloque spécifiquement CMRP est entré dans sa phase de maturation. Les deux thèmes à l’étude sont la Sécurité partagée, concept internationalement adopté par WCRP-Religions for Peace, et l’Education et la préparation des générations à venir, c’est-à-dire les questions d’éthique et de transmission. Mais la question des moyens matériels insuffisants pour organiser une telle manifestation demeure plus que jamais d’actualité.
Aussi, et en écho à ce que le Président appelle « une phase de transition », il existe une autre proposition comme alternative à ce projet de « Grand Colloque ». Certains membres du C.A. optent plutôt pour l’instauration d’un rendez-vous annuel sur une élongation mensuelle prédéfinie (par exemple chaque mois de mai) qui inscrirait l’action de la CMRP dans le concert des activités publiques visiblement utiles à la société. Un tel angle de vue permet une recherche d’appuis financiers plus ciblés.

- Prises de positions publiques

Au vu des événements dramatiques actuels dans le monde, liés aux religions, la CMRP est sollicitée pour des prises de positions en faveur de la paix. Ainsi, Ghaleb BENCHEIKH a-t-il pu sans problème cosigner un texte avec Monseigneur STENGER, Président de Pax Christi, au sujet de la situation des chrétiens en Irak. Mais dans d’autres cas la question d’engagement pour la paix est plus délicate comme on l’a vu en ce qui concerne la situation en Israël-Palestine, lors de l’attentat contre une école juive et l’attaque contre des civils palestiniens.
En effet comme l’explique Mehrézia MAIZA qui demande la parole, la condamnation simultanée des deux crimes n’allait pas de soi de la même façon au niveau national, européen et international de WCRP-Religions for Peace. Que veut dire alors, souligne-t-elle, « s’engager pour la paix » si l’on fait deux poids deux mesures ? Par exemple, en ce qui concerne la condamnation de l’école juive cosignée par le Prince Hassan Bin Talal et deux amis juif et catholique du réseau Religions for Peace, relève-t-elle de l’initiative personnelle ou de la prise de position de l’organisme en entier ?
Des échanges suivent d’où il résulte que l’idéal visé est que l’on arrive à faire des déclarations communes, quels que soient l’agresseur et l’agressé.

Ce rapport moral est soumis au vote et adopté à l’unanimité.


ÉLECTIONS AU CONSEIL D’ADMINISTRATION


Les bulletins de vote pour le renouvellement partiel du C.A. sont distribués aux membres présents dont certains ont reçu des pouvoirs.
Sept membres du C.A. sont renouvelables : Jacky ARGAUD, Philippe ATTEY, Claude BEUNARDEAU, Vélizar GAJIC, Christiane GILLMANN, Père Pierre HOFFMANN, Jean Pierre MARTIN
Quatre membres de la CMRP se présentent pour rentrer dans le C.A. : Rabbin Rivon KRYGIER, Bernadette LE NOUVEL, Christian LOCHON, Katia ROBEL

Suite aux soixante dix suffrages exprimés, tous les membres candidats au C.A. sont réélus ou élus.


QUESTIONS DIVERSES

- Travail des Commissions
Depuis plusieurs années, la CMRP comporte plusieurs commissions dont certaines ont une activité régulière comme la Commission Prière et Recueillement pour la Paix animée par le Père Higoumène BARSANUPHE.

Quant à la Commission Education à la Paix, elle est maintenant relayée par la Commission Enseignement du Fait Religieux dont la secrétaire Marie LEMESLE présente les grandes lignes.
Impulsée et présidée par Christian LOCHON, très à l’écoute des problématiques de l’enseignement du fait religieux, la nouvelle commission créée en décembre 2007, comprend une demi-douzaine de membres de différentes religions, actifs dans le domaine éducatif. Elle continue le travail de la précédente à laquelle on doit un certain nombre de fiches pratiques et de synthèse sur l’éducation à la paix.
Sous l’égide de Méhrézia MAIZA, le projet actuel consiste en la rédaction collective d’un Livret de Présentation des Religions de France (Foi Baha’ie, Bouddhisme, Christianisme, Hindouisme, Islam, Judaïsme, Sikhisme). Présenté selon un schéma en rubriques facilitant l’approche interreligieuse, cette publication illustrée, dotée d’un lexique, est conçue pour un large éventail de publics désireux de s’informer eux-mêmes pour mieux informer les autres, notamment en ce qui concerne le sens des pratiques religieuses. Parmi les ouvrages traitant déjà des religions, ce Livret de la CMRP doit avoir pour spécificité de rendre explicite le message implicite de paix inhérent à chaque religion. Son impression et sa diffusion se réaliseront en fonction des financements obtenus.
Pour les membres de cette commission « renouvelée » dont l’objet est l’enseignement du fait religieux, enseigner, c’est transmettre des connaissances et des compétences. D’où notamment leur désir de rassembler, d’analyser, de diffuser des expériences déjà réalisées au niveau des groupes locaux dans ce domaine.


- Partenariats au niveau international

Méhrézia MAIZA expose quelques-uns des sujets sur lesquels elle est engagée, avec Jacqueline ROUGÉ et Brigitte CHEVALIER, au niveau international, elle-même étant Coordinatrice des Femmes de WCRP-Religions for Peace. Au cœur des choix internationaux stratégiques pour 2007-2011 se trouve la question du partenariat à amplifier avec l’ONU. En tout état de cause, Religions for Peace reste une force de propositions pour le développement et la démocratie, terrains où peuvent se croiser enjeux culturels et religieux (voir l’action menée entre la Finlande et la Tanzanie).
Un autre champ de collaboration possible pour les Religions est la lutte contre la pauvreté à mener avec les pauvres que l’on réhabilite en leur donnant des moyens d’agir.
Un vaste projet concerne l’Alliance pour le développement avec les Femmes croyantes pour la Paix, Une série de documents visuels est disponible sur l’ordinateur mis sur place à la disposition des participants.


- Site www.religionspourlapaix.org

Responsable du site internet de l’association, Denise TORGEMANE en communique le bilan annuel (près de 150 000 visiteurs, soit le double de l’année précédente). En prenant le mois de mars 2008 comme référence, les visiteurs viennent à 71 % de France pour un total de 71 pays identifiés. 60% des visites concernent les fêtes religieuses et les articles démarrant en page d’accueil, y compris l’éditorial du Président sont en vedette, ainsi que le calendrier mensuel. Rubriques, nouvelles des groupes régionaux, travaux des commissions, mais aussi annonces de manifestation et articles de fond, même anciens, intéressent les visiteurs.
Denise TORGEMANE encourage les membres de la CMRP à lui faire parvenir des textes, notamment concernant leurs fêtes respectives. Par ailleurs, il est envisagé de mettre sur le site le texte des articles publiés dans la presse par les responsables de la CMRP, après accord du journal concerné.
L’assemblée félicite par des applaudissements nourris la webmaster pour son travail remarquable, laquelle demande qu’on y associe Jean-Pierre MARTIN qui l’assiste dans tout le travail interne et externe de communication et de diffusion lié au site.


- Réunion WCRP-Religions for Peace Europe Rovereto 2008

Responsable européen, Bernard REBER rappelle que le thème du Congrès de Rovereto en mai prochain et auquel participera une quinzaine de délégués français, est « Les valeurs pour une Europe qui change ». Six panels sont prévus : - Elaboration de structures pour promouvoir la coopération interreligieuse - Education aux valeurs de l’interreligieux - Progression de la Sécurité partagée en Europe - Dignité de la différence et identité européenne - Education aux Droits humains et contribution au dialogue interreligieux en Europe - Du dialogue à l’action de coopération. Ce rassemblement européen constituera un moment important, avec une présence forte des pays de l’Est dont la participation permettra d’envisager l’Europe dans sa totalité.
Suite à la réflexion qu’il a lancée en début de journée sur la mission, l’organisation et l’articulation des différents niveaux de WCRP-Religions for Peace Europe, ainsi que sur le rôle des leaders religieux, Bernard REBER récolte dans l’assemblée des demandes concernant entre autres, l’usage de la langue française, la mise en place d’un lobbying interreligieux, les politiques d’immigration, la communication entre les réseaux, les moyens financiers, la défense européenne, l’harmonisation de l’enseignement du fait religieux, etc.

INTERVENTION DE MONSIEUR CHRISTIAN LOCHON
LES MYTHES RELIGIEUX DE L’ORIENT ET DE L’OCCIDENT


Après avoir rappelé que Christian LOCHON enseigne notamment à l’Institut RAZALI de la Grande Mosquée de Paris, le Président BENCHEIKH lui donne la parole.

Exposé

Christian LOCHON commence par remercier Jean-Pierre MARTIN qui est à l’origine de l’invitation qui lui a été faite de donner ici une petite conférence. C’est en effet pour lui l’occasion de se présenter aux membres de la CMRP qu’il est heureux de rejoindre et avec lesquels il se sent en communion de pensée, désireux d’agir avec eux pour la Paix.
Le choix du sujet, Les mythes religieux de l’Orient et de l’Occident, correspond au sens de son parcours personnel qui éclaire son approche des relations entre les cultures et les religions. Tout jeune homme passionné par la langue arabe, il fut envoyé en Irak par Louis MASSIGNON pour une mission culturelle. Par la suite, successivement en poste en Iran, de nouveau en Irak, puis au Caire, il n’a cessé de découvrir les richesses de ces villes d’Orient qui ont tant apporté au monde occidental. Et dans le cadre du Centre des hautes études sur l'Afrique et l'Asie modernes, il mesure, dans le sillage de Mohamed ARKOUN, la nécessité qu’il y a d’historiciser ces mythes afin d’en transmettre aux jeunes générations, notamment dans l’enseignement du fait religieux, les valeurs fondatrices de l’humanité.
Christian LOCHON expose ensuite les mythes nés dans la Mésopotamie d’abord rurale, puis urbaine (-7000 Avt JC), architecturalement florissante : « Les mythes se créent lorsqu’il y a une société qui est en mesure de réfléchir sur les rapports avec le sacré ». Il évoque successivement les rapports entre les civilisations mésopotamienne, du Nord de l’Indus, grecque, égyptienne, puis établit des parallèles savants entre figures mythologiques et personnages bibliques : « Le Coran, comme la Bible, sont un réceptacle de mythes ». Il pense que dans le fait religieux se trouve une dimension commune qui dépasse les religions. Revenir à la Mésopotamie lui semble indispensable pour saisir l’essence des choses : par exemple, l’histoire de la transmission du cunéiforme révèle le lien entre les cultures. Il convient de décentrer une approche occidentale encore trop tournée vers la Grèce antique. Parmi les illustrations des passerelles culturelles indispensables pour appréhender notre monde pluriculturel et plurireligieux, il se réfère symboliquement aux Sept Dormants d’Ephèse, honorés par les chrétiens et les musulmans.
Il conclut son exposé en insistant sur le fait qu’il ne s’agit pas, bien entendu, de faire du syncrétisme. Mais il s’agit d’opter pour une nouvelle vision de l’autre avec lequel, par un travail de réflexion fondé sur les mythes, on se découvre des points communs : « Nous voulons voir dans l’autre non ce qui nous sépare, mais ce qui nous unit ».

Echanges avec le public


Chaleureusement applaudi pour sa brillante intervention et félicité pour son érudition par Ghaleb BENCHEIKH, l’orateur répond à quelques remarques et questions du public.
Un échange intéressant a lieu avec le Dr Ahmed JABALLAH qui précise que les théologiens musulmans ne considèrent pas qu’il y ait des mythes dans le Coran. Saadia FIGHIGHI, quant à elle, en référence à son expérience de psychanalyste, souligne qu’il y a là pour l’islam tout un champ de l’héritage du monde occidental à explorer. Christian LOCHON tient à rappeler que son approche se situe dans le sillage de celle de Mohamed ARKOUN qui suit une analyse anthropologique et non théologique.
Le conférencier reçoit des paroles de reconnaissance particulièrement du Pasteur LIENHARDT pour avoir réhabilité le mythe, en tant que tentative d’expliquer aux hommes pourquoi on vit et pourquoi on est mortel ; de Méhrézia MAIZA pour avoir rappelé combien la civilisation de l’Irak était raffinée ; de Jean-Pierre MARTIN pour avoir, par la richesse de ses démonstrations, aidé à faire cesser des préjugés néfastes à la paix.

Ghaleb BENCHEIKH clôt l’Assemblée générale qui se termine à l’heure prévue, pour des raisons d’organisation, et non faute de sujets d’échanges.

Transmis le Avr 29, 2008 - 11:43 PM Envoyez cette article à un ami Format imprimable
WCRP - InternationalContact:
Ms. Andrea Louie, Religions for Peace
New York, USA
Tel: (+1) 212-687-2163
alouie@wcrp.org


Leaders of Different Faiths Decry Death
of Kidnapped Iraqi Archbishop Paulos Faraj Rahho

—HRH Prince el Hassan bin Talal of Jordan, President Emeritus: “The death of the Archbishop is a loss for all of humanity”—


( New York, 13 March 2008)—Leaders of different faiths in Religions for Peace, the world’s largest and most representative multi-religious coalition, joined together today to decry the death of Most Rev. Paulos Faraj Rahho, the Chaldean Catholic archbishop who was kidnapped after he left mass in Mosul, Iraq, on 29 February.

Transmis le Mar 19, 2008 - 02:35 PM Suite du texte (2200 octets de plus) Envoyez cette article à un ami Format imprimable
WCRP - International


C.M.R.P.- CONVOCATION A L’ASSEMBLEE GENERALE 2008
A l’occasion de l’Assemblée Générale, nous vous invitons à venir

le dimanche 6 avril 2008
Salle paroissiale de la basilique de Saint Denis
(grande salle Saint-Denis, en entrant au fond du couloir)

Accueil : 9 h 30 : Enregistrement
Rencontre avec les Groupes interreligieux - 10 h 00 : Point de situation et partage
- Réalisations et perspectives
- Attentes et propositions

Déjeuner : 12 h 00 : Pizzas partagées

Assemblée générale statutaire
13 h 30 : Enregistrement
14 h 00 : Ouverture par le Président
- Rapport moral
- Rapport financier
- Election au Conseil d’Administration
Conformément aux statuts, les membres du CA sortants ( 1/3 ) peuvent être réélus
- Questions diverses

Conférence
16 h 00 : « Les mythes religieux de l’Orient à l’Occident »
Intervention de Monsieur Christian LOCHON
Fin : 17 h 00



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BON POUR POUVOIR

A renvoyer à la CMRP - 8 bis rue Jean-Bart - 75006 PARIS
( En cas d’absence à l’Assemblée Générale )




Nom et prénom : ………………………………………………….…..
Adresse : ………………………………………………………….…..
Désigne pour le représenter à l’Assemblée Générale du 6 avril 2008 :
…………………………………………………………………………


N.B. Vous êtes invité(e) à régler votre cotisation 2008 si cela n’a pas déjà été fait ( 25 € ) Par ailleurs, les groupes liés à la CMRP sont invités, dans la mesure du possible, à contribuer en s’acquittant d’un montant correspondant à 3 cotisations individuelles soit 75 €.

Vos cotisations et le cas échéant vos dons de soutien sont indispensables pour maintenir notre activité et permettre la réalisation des projets.


Merci de votre diligence



Transmis le Mar 08, 2008 - 07:54 PM Envoyez cette article à un ami Format imprimable
WCRP - International
COMMUNIQUÉ DE PRESSE


Contact:

Ms. Andrea Louie, Religions for Peace
Tel: (+1) 212-687-2163


L’archevêque de Cantorbery nommé co-président de Religions pour la Paix (WCRP).
---Pour construire la paix, il rejoint les rangs des éminents responsables de communautés mondiales de croyants—


(New York, 2 Novembre 2007)—Mgr Rowan Williams, archevêque de Cantorbery a été nommé co-président de la Conférence mondiale des Religions pour la Paix, l’organisation inter-religieuse la plus grande et la plus représentative consacrée à la paix.

L’archevêque rejoint un conseil mondial formé d’éminents responsables religieux représentants les diverses communautés de croyants du monde. Ils sont à la tête du réseau mondial de « Religions pour la Paix » qui fait progresser les sociétés vers la justice et l’harmonie en travaillant à faire cesser la guerre, à éliminer la misère et à protéger la terre.

« La nomination de l’archevêque de Cantorbery comme Co-Président de la CMRP, a déclaré S. A. R. le prince Hassan bin-Talal, ancien président de Religions pour la Paix est particulièrement bienvenue. La coopération multi-religieuse est particulièrement nécessaire là où l’on abuse des communautés de croyants pour promouvoir la violence. »

Pour le Rév. Leonid Kishkovsky, modérateur de Religions pour la Paix, « les leaders de différentes religions reconnaissent que l’archevêque de Cantorbery réunit la compétence théologique, un engagement fort au service du bien commun et une manière responsable d’approcher la coopération interreligieuse. Il fera bénéficier la Conférence mondiale de ces dons en étant la voix de l’engagement partagé de la communauté anglicane mondiale. »

Le Grand Rabbin d’Israël, Yonah Metzger a félicité l’archevêque de son élection en soulignant l’importance critique de la création de structures multi-religieuses capables de faire progresser la solidarité morale entre les communautés de croyants, particulièrement en Terre Sainte.

Mme le Dr. Vinu Aram, directrice du Shanti Ashram en Inde et vice-modératrice de Religions pour la Paix a déclaré que les hommes de religion d’Asie - y compris les hindous et les bouddhistes – voient en la participation de l’archevêque à la présidence de la CMRP un pont pour la coopération entre les communautés de croyants de l’Orient et de l’Occident.

Le Dr. William F. Vendley, secrétaire général de Religions pour la Paix, a noté que « l’autorité de l’archevêque fortifierait l’action sur le terrain de l’organisation dans plusieurs des régions du monde les plus troublées et où sévissent le plus de conflits. »

Le très révérend Dr. Williams s’est formé à l’école secondaire de Dynevor puis à Christ’s College à l’université de Cambridge où il a étudié la théologie. Après des travaux de recherche à Oxford (sur le christianisme en Russie), il a été deux ans professeur au collège de théologie de Mirfield, près de Leeds. A partir de 1977, il a consacré neuf années à des activités académiques et paroissiales à Cambridge. De 1986 à 1992, il a été professeur de théologie à Oxford. Il a été consacré évêque de Monmouth on 1992 et archevêque du pays de Galles en 2000. Le très révérend Dr. Williams a écrit plusieurs ouvrages d’histoire de la théologie et de la spiritualité et publié des recueils d’articles et de sermons ainsi que deux volumes de poésie.

« Religions pour la Paix », le plus vaste et le plus représentatif des rassemblements multi-religieux, travaille depuis 1970 à promouvoir l’action en commun pour la paix. Son siège est à New York et elle est accréditée auprès des Nations Unies. Elle fonctionne à travers des conseils interreligieux qui lui sont affiliés dans 70 pays sur six continents.





Transmis le Nov 06, 2007 - 12:00 AM Envoyez cette article à un ami Format imprimable
WCRP - InternationalNouvelles de Religions pour la Paix :

Ramos-Horta prête serment en tant que Président du Timor Oriental


Dimanche 20 mai, le Prix Nobel de la Paix, le docteur Jose Ramos-Horta a prêté serment pour devenir Président du Timor Oriental lors d’une cérémonie dans la capitale, Dili. Ramos-Horta est le second président de cette jeune nation et succède à un autre héros de la lutte pour l’indépendance, Xanana Gusmao. L’évêque émérite Gunnar Stålsett, modérateur du Conseil européen des leaders religieux était présent à cette cérémonie. Depuis mai 2006, il a été Envoyé spécial du gourvernement norvégien pour le Timor Oriental. Il a donc pu oeuvrer au dialogue national de réconciliation.

Pour en savoir plus : www.religionsforpeace.no


Transmis le Juin 01, 2007 - 11:28 PM Envoyez cette article à un ami Format imprimable
WCRP - International


LA CONFERENCE GENERALE DE L’UNESCO CONFIRME LES INTUITIONS DE LA CMRP



Rapport de Jacqueline Rougé, présidente honoraire,
représentante permanente de la CMRP auprès de l’UNESCO


suivi du texte des déclarations prononcées au nom de la Conférence mondiale en plénière et en commission.

La 33e Conférence générale de l’UNESCO, tenue à Paris en octobre 2005, marquait le 60e anniversaire de la création de cette institution. Elle avait pris pour thème : « Penser et construire la paix ». Elle a mis en évidence le rôle que peut jouer l’UNESCO dans la lutte contre le fanatisme, l’extrémisme et le terrorisme grâce au dialogue interculturel et interreligieux.

Le terrorisme international a été considéré comme un défi majeur pour le monde et comme nécessitant une action préventive dont beaucoup d’éléments sont du ressort de l’UNESCO dans des domaines tels que la communication, l’ éducation, la science et la culture. Les controverses qui ont entouré l’adoption du projet de convention sur la diversité culturelle ont fait découvrir à un large public les rapports de la culture avec le développement. Elles ont montré aussi que chaque culture doit être ouverte aux autres.

Les questions relatives à la communication ont retenu d’autant plus l’attention qu’elles vont être l’objet principal de la conférence internationale devant se tenir bientôt à Tunis sur la Société de l’information. Les discussions se sont référées au rapport de Jacques Delors sur “Apprendre à vivre ensemble”. Elles ont souligné l’importance de la liberté de l’information, tout en insistant sur la nécessité d’élaborer une éthique de la communication et de promouvoir la diversité culturelle dans tous les médias. Ceux-ci ont un rôle vital à jouer dans les zones de conflit pour que le dialogue et la démocratie puissent l’emporter.

Les débats relatifs à l’éducation ont développé surtout le thème de l’éducation pour tous, vue comme la condition d’un avenir pacifique et durable. L’égalité d’accès à l’éducation et une exigence de qualité à tous les niveaux - de l’école élémentaire à l’université - ont été considérées comme un élément essentiel du développement durable. Il en résulte que l’U NESCO doit agir comme catalyseur de ce qui est fait dans ce domaine par l’ ensemble du système des Nations Unies. On a abordé aussi les aspects éthiques de l’éducation en soulignant que l’école doit enseigner la tolérance et le respect de la religion des autres.

Dans le domaine des sciences, l’intérêt s’est porté sur la philosophie comme moyen d’approche d’une conscience de l’universel. On continue à travailler à l’élaboration de normes applicables à la bio-éthique et, plus généralement, à la création d’un code de conduite éthique à l’usage des hommes de science. On a parlé aussi de l’éthique du dialogue entre les peuples.

Les discussions sur la culture ont rappelé l’intérêt porté par l’UNESCO à la préservation du patrimoine et de l’héritage culturel de chaque nation, non seulement par respect du passé, mais aussi pour aider les jeunes à construire leur avenir. L’importance des langues nationales a été soulignée. Le respect de toutes les cultures est un antidote aux inquiétudes liées à la mondialisation, sujet qui préoccupe l’UNESCO. A cet égard, on a mentionné la nécessité d’apprendre aux jeunes à comprendre et à respecter le patrimoine culturel de leur pays, et de leur fournir, à un moment quelconque de leur scolarité, des informations objectives sur les religions autres que la leur.

La discussion d’un projet de convention contre le dopage a été l’occasion de déplorer que l’usage de la drogue soit un aspect inquiétant de la culture des jeunes dans le monde actuel.

L’adoption quasi-unanime du projet de convention sur la diversité culturelle a couronné des années de travail difficile. C’est un texte novateur qui rejoint un besoin ressenti comme urgent aussi bien dans les pays du Nord que du Sud pour progresser vers une culture de paix. Les Etats Unis et Israël ont seuls voté contre. La délégation américaine a exprimé la crainte que cette convention serve de prétexte à des mesures protectionnistes contre l’importation des produits de l’édition et de l’industrie cinématographique des Etats Unis. Du point de vue de la Conférence mondiale des Religions pour la Paix, ce texte doit pouvoir servir à justifier partout que soit demandé le respect des minorités culturelles et religieuses. On pourra l’utiliser pour montrer que le dialogue et la coopération entre des personnes de religion différente est une contribution utile et légitime à la construction de la paix. Dans leurs relations avec les pouvoirs publics et les groupements politiques, les sections locales et les organisations régionales de la CMRP pourront certainement se référer à ce concept de la diversité culturelle pour donner une légitimité accrue à leurs diverses activités.


Voici le texte des déclarations prononcées au nom de la Conférence mondiale en plénière et en commission.


Conférence générale - octobre-novembre 2005.

Intervention prononcée en séance plénière



Monsieur le Président,

Les religions ont une contribution spécifique à apporter à la construction de la paix. Beaucoup l’ignorent. Certains en doutent. Mais de plus en plus, tous ceux qui s’intéressent sérieusement à ce domaine vital le reconnaissent

Dans les régions en proie aux conflits, des responsables religieux font appel à des notions telles que le respect d’autrui et la solidarité entre tous les humains pour tenter d’apaiser la violence. Là où sévissent l’exclusion, la faim, la misère, des maladies comme le SIDA, les communautés religieuses sont au premier rang de ceux qui portent secours aux victimes. Quand les institutions étatiques se sont effondrées, les religions sont souvent les seules structures qui subsistent et servent de relais aux agences d’aide internationales. Plus généralement, à une époque où la paix du monde et la survie même de l’humanité sont menacées par le déferlement du matérialisme consumériste et d’un individualisme sans frein, les religions rappellent utilement que les forces résidant dans la matière ne sont pas les seules à prendre en compte et qu’une existence vraiment humaine ne se limite pas à la course à la richesse et au plaisir.

La Conférence mondiale des Religions pour la Paix exhorte dans le monde entier les responsables religieux et les simples croyants à faire abstraction de ce qui peut les séparer et les dresser les uns contre les autres. Elle les encourage à chercher un consensus sur ce qui est à faire. Elle les incite ensuite à y travailler ensemble. C’est la meilleure manière de lutter contre le risque d’aggravation des conflits pour des motifs religieux. En effet, les religions peuvent contribuer à trouver des solutions pacifiques.

Notre action s’appuie donc sur plus de cinquante conseils inter-religieux en Afrique, en Asie, en Europe et en Amérique latine qui ne cessent de se développer, notamment dans les pays comme l’Irak ou les régions comme l’Afrique des Grands Lacs où se produisent des affrontements violents. Ces conseils sont le meilleur moyen de réunir des responsables religieux de croyances différentes capables de mobiliser le potentiel sous-employé de leurs communautés à tous les niveaux. Nous agissons pour la transformation des conflits, pour l’aide aux enfants, en particulier ceux qui sont victimes du SIDA, pour la mobilisation et la valorisation du rôle des femmes

Nos préoccupations rejoignent sur bien des points celles de l’UNESCO, qu’i l s’agisse de sciences humaines, d’éducation à la paix ou de dialogue des cultures, dans l’esprit des recommandations du congrès d’Abuja de décembre 2003. Le but est bien, pour nous comme pour vous, d’“élever dans l’esprit des hommes les défenses de la paix”.

Je suis heureuse d’être ici le porte-parole de la Conférence mondiale des Religions pour la Paix et de dire combien cette organisation est satisfaite des rapports étroits qu’elle entretient avec le Secrétariat de l’UNESCO, dans un esprit de confiance mutuelle. Elle souhaite renforcer encore ce partenariat, profitable aux deux parties. Je tenais à faire état devant la Conférence générale de cet exemple de participation de tout un secteur de la société civile aux responsabilités des institutions internationales. Je me réjouis d’avoir pu le faire, et je vous remercie de votre attention.



Intervention prononcée en commission IV (culture)


Octobre 2001, Octobre 2003, Octobre 2005 : Trois Conférences Générales de l'UNESCO, après l'acte tragique du 11 Septembre 2001, ont rendu impératif, aux yeux du monde entier, l'urgence d'élaborer des politiques de réconciliation et de recherche de paix durable.

Contrairement aux idées reçues, les religions peuvent contribuer, et elles l'ont déjà prouvé, à trouver des solutions aux conflits en encourageant la création d'espaces interculturels et interreligieux. Ainsi le Congrès International tenu au NIGER, à ABUJA, en Décembre 2003, a souligné l'importance de ces rencontres pour une éducation à la paix. Seul un changement de mentalité et de comportement contribueront à un meilleur avenir pour les jeunes.

La Conférence Mondiale des Religions pour la Paix, implantée dans toutes les parties du monde, entend continuer son action. L'Afrique, continent meurtri par les crises et les conflits multiples, est au centre de ses préoccupations. Parmi ses nombreux projets, la Conférence Mondiale des Religions pour la Paix insiste sur la nécessité de la mise en place de programmes concrets en Afrique de l'Est comme en Afrique de l'Ouest.

Leurs principaux objectifs sont :
1. La promotion de l'implication et de la responsabilité des femmes dans des initiatives de dialogue interculturel à composante religieuse adaptées à des réalités culturelles locales.
2. L'établissement et le développement de réseaux de ces femmes.
3. La formation de formateurs pour la transformation des conflits et
4. le soutien aux enfants victimes du Sida.

La création de Conseils Interreligieux dans les pays concernés soutient ces activités destinées à renforcer le dialogue entre les diverses communautés. En effet, la promotion de la paix passe par le respect de la diversité culturelle, par la tolérance et le dialogue, dans un climat de confiance, de compréhension et de solidarité.

La Conférence Mondiale des Religions pour la Paix est ouverte à tout partenariat avec l'UNESCO. Elle souligne, à cet égard, l'importance du projet de programmes et de budget 2006/2007. Elle insiste tout particulièrement, sur l'Activité Phare de l'UNESCO : La Promotion du Dialogue Interreligieux.




Transmis le Nov 28, 2005 - 12:49 PM Envoyez cette article à un ami Format imprimable
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Message du Secrétariat général
de la Conférence mondiale des Religions pour la Paix



Chers collègues,

Au nom de toute la famille de “Religions pour la Paix”, la plus vaste organisation plurireligieuse du monde, j’exprime nos plus vives condoléances à toutes les personnes affectées par le récent tremblement de terre en Inde et au Pakistan. “Religions pour la Paix” se tient solidaire des victimes et de leurs familles en ce temps de douleur et d’adversité.

Nous somme tous profondément atteints par l’immensité des dévastations, et nous nous soucions grandement du sort de toutes les personnes qui en subissent les effets.

Même au cœur de cette tragédie, nous pouvons nous sentir réconfortés par nos convictions religieuses respectives et par la constatation que chacun de nous est de plus en plus conscient d’être relié aux autres membres de la famille humaine.

J’exprime nos condoléances particulièrement à la section pakistanaise et à la section indienne de la Conférence mondiale des Religions pour la Paix.

Nos pensées et nos prières ne cessent d’être auprès de vous et de vos compatriotes.

Nous applaudissons tous à l’initiative de notre organisation sœur, la Conférence asiatique des Religions pour la Paix (ACRP) tendant à coordonner les actions engagées par nos sections locales dans la région. Le Secrétariat international en est pleinement solidaire.

Je suis, en me félicitant des liens de partenariat qui nous unissent, sincèrement vôtre,


(s.) Dr. William F. Vendley, secrétaire général de la CMRP



Dr. William F. Vendley
Secretary General
Religions for Peace
777 United Nations Plaza
New York, NY 10017

Tel 1 212 687 2163
Fax 1 212 983 0566
Website: www.religionsforpeace.org





Transmis le Oct 26, 2005 - 03:07 PM Envoyez cette article à un ami Format imprimable