Le pape François a rejoint le Compagnon Suprême après avoir investi sa vie durant à incarner les valeurs de l’Evangile et de suivre l’enseignement du Christ. Le deux-cent-soixante-sixième pape de l’Eglise catholique s’en est allé en plongeant les hommes et les femmes de bonne volonté dans une grande tristesse.
Ceux-là se tiennent à côté des croyants catholiques pour leur exprimer leurs condoléances sincères et évoquent en cette circonstance le parcours spirituel et humain du pape défunt ; une vie dédiée à promouvoir partout et tout le temps la fraternité et l’amitié.
Il l’a fait avec courage et constance dans un monde brutalisé avec des peuples martyrisés et à une époque où les murs de la haine et de l’injustice se dressent, où les différences deviennent un prétexte pour la division plutôt qu’une occasion d’enrichissement mutuel. Il a enjoint tous ceux qui veulent bien l’écouter à construire des ponts, à créer des espaces de rencontre et de dialogue, à éclairer les esprits et à réchauffer les cœurs.
Toutes ses déclarations et ses prises de position reprennent le cœur du message franciscain en répétant : « Tous frères et sœurs, hommes et femmes de toutes confessions religieuses, aujourd’hui, nous nous unissons à la prière et à la pénitence, pour demander la grâce d’un monde de paix et de justice. »
Le pape François a toujours été du côté des plus démunis et des humbles sur la terre. Il condamne l’individualisme libéral et la croyance en un « progrès matériel sans limite ». Il rappelle toujours que le bien commun compte davantage que la propriété privée et il dénonce le fétichisme de la marchandise qui dans une vision consumériste de l’être humain tend à homogénéiser les cultures et le pouvoir de l’argent. Il s’oppose à l’usage de la force et de la violence pour résoudre les conflits et aplanir les difficultés entre les peuples et les personnes.
Enfin, son investissement dans le dialogue interreligieux est exemplaire et sa parole libre et forte est son testament moral et spirituel. Tous les légataires dans l’Eglise catholique auront à s’y conformer. Tandis que les hommes et les femmes de bonne volonté y seront réceptifs et y entreront en résonance.